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À chaque rentrée scolaire, les poux refont surface dans les écoles, au grand désespoir des parents. Pour s’en débarrasser, certains n’hésitent pas à employer des méthodes extrêmes. Mélanie, qui a fait de la lutte contre les poux son métier à temps plein, alerte : de plus en plus de publications sur les réseaux sociaux recommandent l’usage de pipettes antiparasitaires pour animaux sur les enfants.
« Ça circule de plus en plus. Il y a des parents qui prétendent que ça a marché, qu’on leur faisait ça quand ils étaient petits et qu’ils n’en sont pas morts. Ils disent qu’ils font ça à leurs enfants et qu’ils sont tranquilles », déplore Mélanie Vansimpsen.
Ces pipettes, initialement conçues pour les chiens et les chats, contiennent du fipronil, un puissant insecticide capable d’éliminer tiques et puces. Un produit efficace mais uniquement testé et autorisé pour un usage vétérinaire.
« C’est prendre un risque »
Utiliser ces produits sur des enfants n’est pas sans danger, comme le rappelle Virginie Courbe, pharmacienne : « C’est quand même prendre un risque. L‘épiderme des animaux n’est pas du tout le même que celui des êtres humains et c’est beaucoup plus fort. Les puces et les poux des animaux ne sont pas non plus les mêmes que ceux des êtres humains. »
Les risques pour la santé sont bien réels : vomissements, irritations cutanées, voire troubles neurologiques. « À proscrire à tout prix », insiste la pharmacienne. « Venez chercher quelque chose qui est adapté pour votre enfant et avec des solutions aussi très naturelles. »
Des traitements sans danger existent
Aujourd’hui, les pharmacies proposent un large éventail de produits spécialement formulés pour les enfants, sans danger et souvent à base d’ingrédients naturels. Et si l’infestation devient difficile à contrôler, l’intervention d’un spécialiste peut s’avérer utile.
La lutte contre les poux peut être longue et pénible, mais elle ne justifie en aucun cas le recours à des traitements destinés aux animaux.
