Accueil Actu Belgique Société

Reprise du travail après un burn-out : près d’un travailleur sur trois rechute dans l’année

Par RTL info avec Belga
Près d’un salarié sur quatre qui reprend le travail après un burn-out, une dépression ou un trouble anxieux fait une rechute dans l’année, selon une étude menée par la KU Leuven et l’assureur Axa. Les chercheurs soulignent l’importance d’une préparation, d’un suivi structuré et d’une bonne communication avec l’environnement professionnel pour assurer un retour durable.

Vingt-huit pour cent des personnes qui reprennent le travail à la suite de problèmes psychologiques de type burn-out ou dépression font une rechute dans l’année, selon une étude menée par la KU Leuven et l’assureur Axa.

L’étude, achevée en 2025, a suivi pendant un an après leur retour au travail près de 150 personnes ayant souffert de burn-out, de dépression ou de troubles anxieux. Il s’agissait notamment de déterminer les facteurs qui influencent la durabilité de ce retour au travail.

« Le retour au travail après une maladie n’est pas une fin en soi, mais un processus qui nécessite une préparation et un suivi minutieux. Nous devons non seulement examiner ce qui est possible et réalisable, mais aussi assurer un suivi durable des accords conclus. Trop souvent, les personnes retombent dans leurs anciens schémas au travail en raison d’un manque de soutien structurel après leur retour », explique le professeur Lode Godderis, de la KU Leuven et CEO du service de prévention et d bien-être au travail IDEWE.

L’étude a également mis en avant l’importance d’une bonne communication avec l’environnement de travail. En fonction des retours des participants, l’étude a aussi donné lieu à la création d’un guide pour une reprise durable du travail.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Votez pour qui vous voulez mais « surtout pas pour ce parti », clame le patron de la FGTB : « Ce n’est pas une question gauche-droite »

Le président de la FGTB, Thierry Bodson, était l’invité du bel RTL Matin ce mercredi. Interrogé par Martin Buxant, il a rappelé que toute action syndicale est fondamentalement politique, tout en martelant que la FGTB n’est affiliée à aucun parti. Il a cependant vivement critiqué le MR, qu’il accuse de laisser entrer des idées d’extrême droite en son sein.