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Roselyne et Francis ont gardé de précieux souvenirs de leur chien aujourd’hui disparu. Il y a deux ans, le couple décide d’adopter à nouveau un jeune chien dans un refuge. Ils ont alors 68 et 69 ans. La réponse qu’ils vont recevoir par courrier va briser tous leurs espoirs. « On était trop âgés pour pouvoir adopter ce petit chien. Pour le bien du chien, il fallait quelqu’un de plus jeune et voilà. Depuis ce moment-là, on ne cherche plus. »
Un refuge peut-il empêcher une adoption en raison de l’âge du maître ? En la matière, chacun a ses règles. À Veeweyde, à Anderlecht, 10 % des animaux abandonnés proviennent de personnes âgées placées en maison de repos ou décédées. Alors quand un adoptant se présente, les dossiers sont étudiés au cas par cas et avec la plus grande vigilance.
« Il y a évidemment la question de l’espérance de vie de l’animal et de la personne qui doit être prise en compte. Mais on n’aborde pas ça de façon catégorique et brutale, pour faire comprendre qu’une adoption, c’est un processus et qu’il faut que la rencontre soit la plus idéale », explique le président de la SRPA Veeweyde, Gaëtan Van Goidsenhoven.
Les bénévoles du refuge veillent à faire coïncider les profils des chats et chiens avec ceux des adoptants. Lucky, abandonné au mois de juillet, ferait un compagnon parfait pour des seniors selon Sophie Godfrind, coordinatrice des bénévoles au refuge de Veeweyde : « Lucky est un petit loulou qui a déjà 10 ans. Il a quand même des besoins en dépense d’énergie, donc des gens qui sont quand même actifs. Donc on pense à un jeune couple de pensionnés. »
Le refuge veille enfin à ce que les adoptants plus âgés puissent compter sur une personne garante, capable de prendre le relais en cas de problème pour éviter que l’animal ne revienne au refuge.


















