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Des pensionnaires comme Xena, le refuge Equi Rêve en accueille 28 pour le moment, maltraités ou abandonnés par leur maître. « On a des demandes de propriétaires qui ne peuvent plus subvenir à leurs besoins et qui nous contactent pour prendre en charge leurs animaux, soit des animaux qui ont été saisis par les autorités parce que nous sommes un refuge agréé », explique Catherine Sibille, co-gestionnaire de l’ASBL Equi Rêve.
Dans le cas de saisie, c’est la Région wallonne qui demande au refuge d’héberger les animaux. Il reçoit alors une somme de 300 euros. « 300 euros, ça ne représente pas la première visite vétérinaire et son rapport », déplore Nadège Lebon, fondatrice de l’ASBL.
Par mois, les frais du refuge s’élèvent à 15.000 euros, tout ça sur fond propre. « On a 60 % du budget annuel qui est assuré actuellement, mais il nous manque 40 % du budget annuel. Nous sommes à la recherche de mécènes, principalement pour nous aider à continuer notre mission de protection et de revalidation des chevaux et des poneys », insiste la co-gestionnaire du refuge.
Des chevaux qui sont tous à l’adoption, mais qui attirent peu d’amateurs. « On est un peu bloqué dans les adoptions parce que les chevaux que nous avons, soit ont des pathologies et donc demandent des soins, soit sont assez vieux et tous sont non montables. Donc les demandes qu’on a souvent, c’est pour des chevaux montables. Et effectivement, les demandes d’adoption sont assez faibles », poursuit-elle.
Équi Rêve espère trouver rapidement un mécène, car la situation s’aggrave. Il reçoit chaque semaine en moyenne 3 à 4 demandes de propriétaires qui ne peuvent plus s’occuper de leur animal.


















