Partager:
Face à la polémique qui enfle en Flandre, celle d’une rumeur de tricherie à grande échelle à l’examen d’entrée pour les études de médecine, la ministre en charge de l’Enseignement, Zuhal Demir (N-VA), va finalement faire examiner tous les ordinateurs qui ont servi à passer l’épreuve. Les quotidiens flamands Het Nieuwsblad, Het Belang van Limburg, Gazet van Antwerpen et Het Laatste Nieuws l’écrivent dans leurs pages jeudi. Pour éviter de tels problèmes à l’avenir, elle envisage d’ailleurs un retour au papier et à une épreuve centralisée, comme c’est le cas en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Il devrait ainsi y avoir davantage de clarté sur l’éventuelle utilisation, répandue selon certains, d’outils d’intelligence artificielle comme ChatGPT durant l’épreuve. « On tirera des conclusions quand les résultats de l’enquête seront là », précise la ministre, qui les attend dans les prochains jours. « Il est choquant d’apprendre qu’internet a pu être consulté durant l’examen ».
« Si c’est nécessaire, on analysera tous les examens »
Le président de la commission en charge de l’organisation de l’examen avait reconnu cette semaine qu’il avait été possible, à plusieurs endroits, d’ouvrir d’autres fenêtres que celle de l’examen sur les ordinateurs utilisés. Les plaintes de candidats-étudiants non-retenus, affirmant que d’autres ont utilisé ChatGPT, se sont multipliées.
« Si c’est nécessaire, on analysera tous les examens », indique la ministre au Laatste Nieuws, ajoutant que ceux qui ont triché seront retirés du classement.



















