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Une boule violette peut cacher une histoire tragique : êtes-vous capable de déchiffrer les émojis et autres expressions utilisés par vos enfants ?

Par RTL info avec Pauline Laurent
Le harcèlement scolaire reste une réalité et commence souvent sur les réseaux sociaux. Il est donc important de savoir déchiffrer les messages publiés ou envoyés par les jeunes. Comprenez-vous le langage en ligne de vos enfants ?

Selon une récente étude d’Allianz, 75 % des Français pensent comprendre le langage SMS et les émojis utilisés par les jeunes. Pourtant dans les faits, seulement 1,3 % réussit à décoder correctement six émojis et expressions les plus fréquentes chez les ados.

On en décrypte avec vous.

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©RTL info

La boule violette est utilisée pour évoquer un viol. Ça vient du nom violet. Cela peut donc être un signal d’alerte ou de l’humour noir en fonction de la personne qui le poste et le contexte.

L’arbre désigne les personnes d’origine arabe ou maghrébine. Tout comme l’émoji violet, cela vient de la prononciation qui est proche.

Le vernis à ongles sert à se moquer de la féminité chez certains hommes. C’est parfois même un outil homophobe.

La sucette peut être employée pour désigner une personne considérée comme lèche-botte ou fayote.

Le dragon est fréquemment utilisé dans les sphères antisémites. Le dragon détourné du manga One Piece représente une caste sensée tout contrôler.

Et les expressions ?

« TANA » dérivé de « putana » désigne une fille vulgaire.

« KYS » veut dire « kill yourself », soit suicide-toi en français. Si elle est souvent utilisée de manière sarcastique, cette expression peut devenir grave selon le contexte.

« Reste branché » signifie reste vigilant.

« Seggs » est une façon détournée d’écrire sexe.

« Gwer » est le mot utilisé pour évoquer une personne blanche.

« 92i » est un terme visant à discriminer les filles selon leur apparence physique. Cela fait référence à des chansons de rap français.

« PNJ » évoque une personne sans personnalité, en référence aux personnages secondaires dans les jeux vidéo.

Tous ces messages, parfois déguisés derrière des émojis ou des acronymes rendent le cyberharcèlement plus difficile à détecter.

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