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Denis Van Weynbergh était heureux de présenter mardi au Brussels Yacht Club son nouveau partenaire titre, D'Ieteren Group, qui va lui permettre de naviguer "sereinement" jusqu'au Vendée Globe en novembre 2024 qu'il espère être le premier Belge à terminer.
"Je n'ai jamais caché mon ambition et mes souhaits de budget pour un projet qui a démarré en 2018. Cette participation au Vendée Globe est mon fil rouge et je suis content de pouvoir construire un projet pérenne sur terre et en mer", a expliqué le skipper brabançon wallon, 54 ans, qui effectue les aménagements nécessaires sur son IMOCA repabtisé D'Ieteren Group.
"Le projet s'articule autour de trois grands axes. C'est un projet totalement collaboratif et participatif. Tout le monde dans l'équipe (8 personnes) est bénévole mais avec 100% d'investissement. C'est une démarche éco-responsable, il s'agit d'utiliser un maximum de choses jusqu'à son terme de vie. Et enfin, la bonne gouvernance est de mise par une association, indépendante de moi, ce qui permet la transmission et le partage des compétences (qui restent au sein de l'association)", a explicité Denis Van Weynbergh qui se remet d'un Vendée Arctique difficile en juin dernier qui l'a vu abandonner à 20 miles de l'arrivée et se blesser (déchirure musculaire).
"Cela va mieux, on se remet petit à petit, le bateau aussi", a ajouté le skipper belge. "On peut travailler dans la sérénité et la confiance avec un bateau qui subit quelques transformations. C'est un bateau qui a déjà navigué le Vendée Globe, il est fiable. On sait qu'il peut supporter des vents violents et des conditions difficiles."
Le bateau a en effet été racheté en 2012 au Hongrois Nandor Fa qui a disputé le Vendée Globe à deux reprises, "ce qui est important pour moi, cela me met une sécurité", a conclu Denis Van Weybergh.