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Des survols de drones professionnels inquiètent de plus en plus les autorités belges et européennes. Depuis juillet dernier, ce sont neuf pays européens tels que la France, la Norvège, le Danemark ou encore la Roumanie qui ont signalé la présence de drones non identifiés dans leur espace aérien. En Belgique, deux incidents majeurs attirent l’attention : le survol du camp militaire d’Elsenborn au début du mois d’octobre, suivi de celui du camp de Marche-en-Famenne.
À la base de Marche-en-Famenne, l’atmosphère est marquée par une certaine inquiétude bien que le niveau de menace officiel demeure inchangé. Ce survol relève cependant des préoccupations croissantes à propos de la sécurité nationale. Contrairement à des engins utilisés à titre récréatif, les drones identifiés sont de nature professionnelle, indiquant des intentions potentiellement malveillantes ou stratégiques. Ces événements récents plaident en faveur d’une mise à jour urgente des moyens de protection sur ces sites sensibles.
Une nouvelle arme de défense
En réaction à ces incidents, le ministre de la Défense, Theo Francken, a exprimé la nécessité d’agir rapidement. Il demande que ces bases militaires possèdent des pistolets intercepteurs de drones. Actuellement, seuls les aéroports militaires en Belgique disposent de ces pistolets. Ces équipements sont conçus pour neutraliser un drone en perturbant ses systèmes de communication, le rendant ainsi inoffensif avant qu’il ne puisse causer des dommages.
Pour renforcer les mesures de sécurité, des sessions de formation spécifiques doivent être prochainement organisées dans des bases comme celle de Marche-en-Famenne. Théo Francken préconise également l’acquisition de radars plus performants pour anticiper les intrusions à plus grande distance.


















