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Les enfants francophones scolarisés dans l’enseignement néerlandophone et présentant des faiblesses en néerlandais seront envoyés dans des classes séparées, annonce samedi la ministre flamande de l’Enseignement, Zuhal Demir (N-VA) dans Le Soir.
La nationaliste insiste : les petits francophones doivent bien sûr parler le néerlandais comme les autres à l’école. « Et moi ça me frappe. Quand je vais dans ces écoles, je me demande parfois où est passé le néerlandais ? Ils parlent tous français, même en s’adressant à moi dans la cour de récréation. »
Les enfants francophones ne maîtrisant pas le néerlandais recevront des heures supplémentaires en maternelle. « Et si nous voyons en première année primaire qu’ils ne parlent pas suffisamment bien néerlandais, ils vont devoir aller dans une autre école, pendant un an ou deux, pour se remettre à niveau », prévient Zuhal Demir.
« Nous avons décidé récemment en Flandre que les nouveaux arrivants allochtones doivent, avant de suivre les cours réguliers, apprendre le néerlandais, dans une autre classe. Et cela vaut aussi pour les enfants francophones, également à Bruxelles. Cela commence l’année prochaine, les petits enfants francophones doivent le savoir, ils ont encore un an pour bien apprendre le néerlandais. Si leur néerlandais n’est pas bon, ils n’iront pas en deuxième année, ils iront d’abord dans cette classe de langue avec les nouveaux arrivants allochtones, qui viennent du monde entier. »
Pour la ministre, il s’agit là d’une conséquence logique si l’on s’inscrit dans une école néerlandophone.



















