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1. Une application qui cartonne
Connaissez-vous l’application « Too good to go » ? Cette app permet de sauver les invendus de la poubelle. En fin de journée, supermarché, restaurant ou encore boulangerie mettent en vente à prix cassé des paniers surprise. Commander c’est très simple : en quelques clics, on réserve, on paye et il suffit d’aller récupérer sa commande à l’heure indiquée.
Prix total pour un lot contenant un tiramisu, une salade et un wrap : 4,99 euros au lieu de 15. En Belgique, l’application compte 5.700 partenaires actifs et 3 millions d’utilisateurs : Joséphina en fait partie. « Déjà, c’est de l’antigaspi et puis forcément, quand les fins de mois sont dures, ce n’est pas trop cher. On sait manger, même si c’est le lendemain, pour moi, c’est bien », note une cliente.
De quoi aussi se faire plaisir quand les temps sont durs, avec un bouquet de fleurs, par exemple : 5 euros au lieu de 15. Une fleuriste carolo est sur l’application depuis quelques mois et le bilan est positif. « Pour éviter de devoir jeter et de faire plaisir à des personnes qui n’achèteraient pas forcément parce que ce sont des dépenses. Et ça permet de garnir la maison et de faire plaisir », décrit-elle.
2. Facile, les promos…
Autre technique pour faire des économies, les promotions dans les magasins. « Toutes les semaines, je guette les réclames et c’est suite aux réclames que je vais à tel magasin ou à tel magasin », précise un client d’une boulangerie. « La vie est de plus en plus dure et ça a commencé par le Covid, puis tout ce qui s’est passé en Ukraine, donc ça n’arrête pas », déplore un autre client.
Conscients des difficultés des clients, les gérants de la boulangerie en question ont décidé de diminuer durant deux semaines le prix de produits phares : résultat, les ventes ont augmenté de 10 %. On sait que le mois de septembre, c’est un mois hyper coûteux pour tout le monde, entre les frais scolaires, les activités des enfants, le cadastre etc. On s’est alors demandé comment aider nos clients à passer un bon mois de septembre », sourit la gérante.
3. La seconde main, en forte augmentation
De nombreux Belges optent aussi pour les articles de seconde main. En effet, on estime aujourd’hui que la moitié de la population en achète ou en vend. Un marché qui ne cesse de prendre de l’ampleur, comme le constate Anthony, gérant d’un magasin spécialisé. « Avec les crises qui se multiplient, cela permet de faire des bonnes affaires à moindre prix », explique-t-il. Les derniers chiffres disponibles indiquent une croissance importante, de près de 20 %, de l’activité des friperies en Belgique (entre 2022 et 2023)
