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Peut-on encore manger des chips sans culpabiliser ? La réponse d’une nutritionniste pourrait vous surprendre

Par RTL info
Sel, paprika, tartiflette ou même pastis… Les Belges consomment 4 kilos de chips par an. Si les classiques restent en tête, les marques rivalisent d’imagination pour se démarquer. Artisanales ou industrielles, les chips n’ont jamais été aussi populaires. Mais que contiennent vraiment nos sachets ?

À l’apéro, devant un film ou en pique-nique, elles font toujours l’unanimité. Les chips font partie des snacks préférés des Belges, qui en consomment environ 4 kilos par an. Une passion partagée dans de nombreux pays : aux États-Unis, par exemple, ce chiffre monte à 5 kilos par personne.

Si les goûts classiques comme paprika, sel ou sel et poivre restent en tête des ventes, les rayons regorgent de nouveautés aux saveurs parfois surprenantes : carbonnade, tartiflette, voire pastis. Car pour continuer à séduire, l’innovation est devenue le nerf de la guerre. En moyenne, un consommateur met 40 secondes pour choisir son paquet. Un laps de temps très court où tout se joue.

Un plaisir… à consommer avec modération

Mais sous leur apparence légère et croustillante, les chips cachent une valeur calorique élevée. C’est ce que rappelle Violette Petroj, nutritionniste : « La bonne portion, c’est 30 grammes, soit un petit bol. Ça n’a l’air de rien, mais en termes de calories, c’est l’équivalent d’une pomme de terre vapeur avec une grosse cuillère à soupe d’huile. »

Et côté gras, une portion de chips est deux fois plus calorique que des frites. Sa recommandation : « Soit vous vous servez une portion et vous vous y tenez, soit vous évitez d’en avoir chez vous. »

Autre ingrédient souvent pointé du doigt : le glutamate monosodique, un exhausteur de goût utilisé par de nombreux industriels. « C’est ce qui donne cet effet ‘reviens-y’. Il renforce le goût du sel et du gras, et pousse à continuer à manger », explique-t-elle.

Des chips plus naturelles, une vraie alternative aux industriels

Pour répondre à une demande de produits plus naturels, certaines marques artisanales misent sur la qualité des ingrédients et l’absence d’additifs. C’est le cas des Chips de Lucien, fabriquées à Mettet, en province de Namur.

Dans Coûte que coûte, Benjamin Maréchal a poussé les portes de leur atelier, guidé par Thomas Cnockaert, co-fondateur de la marque. « On a développé une machine qui extrait l’excédent d’huile à la surface de la chips. Résultat : une chips moins grasse au toucher. »

Chez Lucien, pas de glutamate ni de conservateurs chimiques : « On veut que ce soit le palais qui dicte l’envie, pas des additifs. Nos chips se conservent pourtant huit mois, et même une fois le paquet ouvert, elles restent croquantes plus longtemps qu’un produit industriel. »

En France aussi, des producteurs misent sur l’artisanal. Dans la Beauce, Matthieu Maisons a lancé sa propre marque : Belsia. Il cultive lui-même les pommes de terre qu’il transforme ensuite dans son atelier. « Il faut quatre kilos de terre pour faire un kilo de chips. On utilise la Lady Claire, une variété avec beaucoup de matière sèche, idéale pour le croustillant. »

Lui aussi mise sur une chips plus épaisse, moins grasse et moins salée. Sa femme Clémence, ingénieure textile de formation, a rejoint l’aventure et gère aujourd’hui la production. « On nous demande même des chips sans sel », note-t-elle. L’entreprise produit aujourd’hui 300 tonnes de chips par an, un succès né d’un pari lancé il y a huit ans.

Le reportage complet est à découvrir dans l’émission Coûte que coûte, présentée par Benjamin Maréchal, en intégralité sur RTL play et ce mercredi à 19h50 sur RTL tvi.

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