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Contrairement aux contrats classiques qui sont soit fixes, soit variables, l’offre d’EnergyVision repose sur un double système :
Un quota fixe : 1000 kWh par an garantis pendant dix ans, facturés 9 centimes/kWh (hors frais de réseau et taxes). À titre de comparaison, un ménage belge consomme en moyenne 3500 kWh/an.
Un tarif variable : la consommation au-delà de ce quota est facturée au prix du marché, actuellement 11 centimes/kWh.
On n’a jamais vu ça
Caroline Sury, experte en éco-conso, explique : « D’habitude, on a un contrat fixe ou variable. Là, c’est un peu des deux ». Elle ajoute : « La partie fixe, c’est seulement pour 1000 kWh par an, mais pendant 10 ans. On n’a jamais vu ça pour un fixe. Généralement, c’est deux ans. »
Une compétitivité relative
Le tarif fixe d’EnergyVision est inférieur au tarif social (11 centimes), « et nettement plus avantageux que le meilleur contrat fixe chez Luminus (16 centimes) », selon l’experte.
En revanche, la composante variable est moins compétitive : certains concurrents, comme Luminus, descendent à 9 centimes/kWh.
Avec les promotions commerciales, la différence s’accentue. « Pour une consommation annuelle de 3500 kWh, le tarif variable le moins cher du marché revient à 86 euros par mois, contre 101 euros pour EnergyVision. L’écart atteint ainsi 180 euros par an », explique-t-elle.
Une condition liée à l’ensoleillement
Caroline Sury rappelle que la partie fixe du contrat comporte une restriction importante : les 1000 kWh garantis ne sont comptabilisés que les jours à fort ensoleillement. En hiver, une grande partie de la consommation bascule donc automatiquement sur le tarif variable.
Une offre couplée aux panneaux photovoltaïques
En Flandre, EnergyVision associe déjà son contrat à la pose gratuite de panneaux photovoltaïques. Une extension en Wallonie pourrait voir le jour en 2026, sous réserve d’une modification législative.
Dans ce scénario, une troisième composante s’ajouterait : l’électricité auto-consommée serait facturée 20 centimes/kWh, sans frais de réseau ni taxes. « En comparaison, un tarif variable de 9 centimes, une fois taxes et frais ajoutés, avoisine 35 centimes/kWh », affirme la journaliste. L’option reste donc compétitive.
Des conditions à ne pas négliger
Il est important de noter que cette formule comporte néanmoins plusieurs contraintes. Tout d’abord, l’installation de panneaux gratuits lie le consommateur à EnergyVision pour cette part d’électricité, même en cas de baisse des prix de marché.
Ensuite, en cas de déménagement, si l’acquéreur refuse les panneaux, leur retrait est facturé 750 euros. Enfin, l’experte rappelle « qu’un investissement direct dans des panneaux photovoltaïques, pour ceux qui en ont les moyens, reste plus avantageux sur le long terme ».


















