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Le secteur de l'immobilier, ce sont quelque 200.000 biens vendus chaque année. Les milliers d'agents attendent donc la reprise avec impatience mais ils ne sont pas les seuls: il y a aussi tous les particuliers, les acheteurs et les vendeurs. En Wallonie, les visites d'un logement à louer ou à vendre par un agent immobilier sont autorisées à partir du 11 mai 2020. Les particuliers patienteront au moins jusqu'au 18 mai 2020.
Notre équipe se trouvait ce dimanche, dans le RTL INFO 13H, chez chez Roberto et Maria. Cela fait deux mois qu'ils ont interrompu les visites dans leur maison en vente, à cause du coronavirus. "Nous avons dû suspendre nos visites à cause du confinement. Il vaut mieux être prudent, et je pense que ça vaut le coup d'attendre", estime Roberto.
"On a déjà deux rendez-vous la semaine prochaine"
Le couple se dit que pendant ce temps, il est peut-être passé à côté d'un acheteur potentiel: "Tout a été retardé et on attend avec impatience que ça reprenne". Le couple a déjà des contacts pour la reprise des visites: "On a déjà deux rendez-vous la semaine prochaine. On espère que tout va bien aller et qu'on puisse avancer dans notre projet".
Désinfecter les poignées de portes et boutons d'ascenseur
Dès ce lundi, les mises en vente et les visites sont de nouveau autorisées mais à certaines conditions: fini les visites collectives, le port du masque sera obligatoire, il faudra respecter la distanciation sociale, désinfecter les poignées de porte et les boutons d'ascenseur... Pour les agences immobilières que nous avons contactées ce matin, cette reprise sera agitée.
Les gens seraient dans les "starting blocks"
Sylvain Blavier porte-parole de la Fédération des notaires, réagit: "Je pourrais vous dire que vraisemblablement les gens ont l'air d'être plus ou moins dans les starting-blocks. On a déjà pas mal de demandes de visites ou d'informations sur les biens immobiliers. Beaucoup de gens pensaient que le déconfinement c'était le quatre mai et pas le le onze. Donc on sent quand même qu'il y a déjà une effervescence par rapport à l'envie sans doute de se retourner vers l'immobilier. On peut évidemment espérer que ça continue. Un des éléments qui sera important, ce sera de vérifier quel sera l'impact de la crise sur le marché de l'emploi, puisque forcément, si le pouvoir d'achat du citoyen diminue, il est possible que l'offre soit plus grande que la demande, et que donc les prix à ce moment-là diminuent un petit peu".