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Fillette de 7 ans retrouvée morte à Molenbeek: la mère sous mandat d'arrêt, le quartier la décrit comme instable

La mère de la fillette de 7 ans, décédée vendredi à Molenbeek-Saint-Jean, a été placée sous mandat d'arrêt, a indiqué mardi en fin de journée Stéphanie Lagasse, porte-parole du parquet de Bruxelles. Elle précise que les résultats de l'autopsie ne permettent pas de conclure qu'il s'agissait d'un décès naturel.

Les habitants se confient

Meriem et sa maman étaient connues dans leur quartier de Molenbeek en région bruxelloise. Les habitants les voyaient souvent. Elles étaient toujours à deux. "Je disais 'bonjour-au revoir', c'est tout", dit un habitant du quartier interrogé par l'une de nos équipes.

Il y a environ 5 ou 6 ans, la mère s'est installée au deuxième étage d'un immeuble à Molenbeek. Elle a déjà un garçon d'une précédente union. Un enfant de 16 ans qui vient de temps en temps lui rendre visite. Une des voisines avait l'habitude de garder la petite fille qui la considérait comme sa grand-mère. Cette voisine, aujourd'hui choquée, nous décrit Meriem comme une petite fille joyeuse qui avait beaucoup besoin d'amour. Elle était souvent peu soignée et régulièrement en retard à l'école.

Elle n'était pas normale

La mère de la petite Meriem est décrite par beaucoup de voisins comme fragile et peu équilibrée ce que confirme l'épicier du quartier qui la voyait tous les jours. "Elle était toujours fatiguée, elle avait l'air malade. Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas l'air contente. Elle n'était pas normale, comme tous les autres."

Après avoir qualifié la mort de suspecte, le Parquet ne donne aucune information supplémentaire attendant les résultats de plusieurs devoirs d'enquête, notamment l'autopsie. Pour rappel, une femme âgée de 39 ans est allée déclarer lundi matin le décès de sa fille de 7 ans à la commune de Molenbeek-Saint-Jean et la police a été immédiatement avisée des faits. Le corps de son enfant se trouvait chez elle. Le médecin légiste s'est rendu sur les lieux. Certains éléments ont été considérés comme suspects. La difficulté rencontrée par le légiste pour se prononcer résidait dans le fait que le décès remonterait à vendredi. Il n'a pas exclu l'intervention d'un tiers. Le parquet et le juge d'instruction sont en conséquence descendus sur les lieux lundi en début d'après-midi.

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