Accueil Actu

Les 2 interventions policières filmées durant "la Boum 2" étaient "légitimes", selon la police (vidéos)

La zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles a déclaré, mardi, via un communiqué, qu'une enquête interne a été menée au sujet de deux interventions policières survenues en marge de la "Boum 2", samedi, dans le Bois de la Cambre à Bruxelles. Elle conclut que ces interventions étaient légitimes. La police a indiqué avoir mené cette enquête à la suite de la diffusion, sur les réseaux sociaux, de séquences filmées desdites interventions, qui laissaient penser que des policiers auraient commis des fautes.

Le policier à "assurer sa défense"

La police a conclu qu'une intervention ayant eu lieu vers 19h00, chaussée de Bruxelles, durant laquelle plusieurs personnes ont été aspergées de gaz lacrymogène, était légitime. "Suite à une manœuvre de refoulement d'un groupe d'individus agressifs n'ayant eu de cesse d'envoyer des projectiles de diverses natures à l'encontre des policiers, un de nos collaborateurs s'est retrouvé pris à partie par six membres dudit groupe. Il leur a demandé à plusieurs reprises de garder leur distance, et a indiqué qu'à défaut il procéderait à l'usage de gaz lacrymogène dans le but d'assurer sa sécurité", a expliqué la zone de police. "Seul et ses injonctions n'ayant pas été suivies malgré leur caractère répétitif, il mettra à exécution sa menace (...)".

Le policier a ensuite encore fait usage de gaz lacrymogène à l'égard de deux autres personnes. "Il a été interpellé physiquement par une dame qui se trouvait à proximité directe du groupe en question et qui, nous l'apprendrons plus tard par le biais d'articles médiatiques et de sa publication sur la page de son collectif, est la co-fondatrice du mouvement Trace ton cercle (...). La particulière refusant de reculer et continuant à avancer vers le policier (...) il a fait usage de gaz lacrymogène", expose la zone de police bruxelloise.

"C'est à ce moment qu'il (ce même policier) a remarqué la présence d'un tiers verbalement agressif, agitant de façon menaçante à son encontre un marteau et détenant à l'autre main un objet qu'il n'était pas en mesure d'identifier (qui se révéla être un cutter). Il a donné injonction au particulier de lâcher son arme, sans que ce dernier obéisse, justifiant un usage de gaz, mais qui n'a pas dissuadé l'homme de garder le marteau en main", a détaillé la police.

Une deuxième intervention

La police a conclu qu'une autre intervention, vers 20h30, avenue du Pesage, durant laquelle plusieurs jeunes ont été arrêtés administrativement, était elle aussi légitime. Selon la police, ceux-ci se sont montrés agressifs physiquement et verbalement à l'égard des policiers, alors que ces derniers avaient tenté de les interpeller après les avoir vus s'en prendre à un particulier.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

« Sales connes » : la polémique continue, une plainte déposée pour injure publique contre Brigitte Macron

Une association féministe et 342 autres plaignantes ont déposé plainte pour injure publique contre Brigitte Macron, après des propos tenus début décembre à l’encontre de militantes féministes ayant interrompu un spectacle d’Ary Abittan. Qualifiant ces militantes de « sales connes », l’épouse du président a suscité une vive indignation dans les milieux féministes, politiques et culturels.