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« On l’a regardé sept fois avec ma maman » : comment expliquer le succès planétaire du film d’animation K-Pop Demon Hunters ?

Par RTL info avec Aurélie Henneton et Xavier Preyat
Sur Netflix, le film d’animation K-Pop Demon Hunters cumule déjà plus 300 millions de vues trois mois à peine après sa sortie. Cela en fait le film le plus vu de la plateforme. Un succès planétaire qui touche principalement les jeunes, notamment dans les écoles de danse. Un succès expliqué par plusieurs raisons.

Trois mois après sa sortie, le film d’animation K-Pop Demon Hunters a déjà été vu plus de 300 millions de fois sur Netflix. Cela en fait le film le plus vu de la plateforme. Un succès planétaire qui touche principalement les jeunes, notamment dans les écoles de danse. Ce succès peut être expliqué par plusieurs raisons.

En mode danse, avec papa, coiffure, chorégraphie, les réseaux sociaux sont inondés par le phénomène. ce film d’animation raconte l’histoire de trois vedettes de K-pop qui luttent face à des démons. En karaoké, les chansons cartonnent. Entre lumière et ombre, le film éblouit les jeunes : « Je suis très fan avec ma maman. On l’a regardé sept fois. En chantant toutes les chansons, on est extrêmement fan », ou encore « Ça donne la joie de vivre. Les musiques sont très belles », peut-on entendre.

Les ingrédients du succès

Selon Sumathi de Medts, chercheuse dans le domaine de la culture coréenne, le succès était écrit. La culture coréenne s’exporte de la même manière que les mangas pour le Japon. À la différence près que la Corée du Sud a choisi de miser sur la danse et la musique. « Les héroïnes se basent sur les chamans coréens. Une des productrices est coréenne et a fait le choix de se baser sur la culture folklorique coréenne, tout en lui donnant une image hollywoodienne. Et ça, ça passe bien auprès des jeunes, parce qu’ils ont pu s’identifier », explique Sumathi de Medts.

Les écoles de danse s’adaptent à ce succès. Certaines ouvrent des sections K-pop, tandis que d’autres s’y consacrent même exclusivement. Gloria Paganotto, directrice de l’école de danse K-Pop’In en témoigne : « Il nous a été demandé d’organiser des stages basés sur le film K-Pop Demon Hunters. Il va falloir écouter la demande. »

Qui suis-je ?

Le film n’élude pas les côtés sombres de la célébrité et de la sortie de l’enfance. De jeunes fans confirment : « Ça explique que la K-pop, ça peut être facile, mais qu’il y a beaucoup de moments où c’est dur et qu’il faut faire face à ça », « Ça montre un peu les côtés négatifs, le côté harcèlement que les idoles peuvent subir. »

La question du « Qui suis-je ? » est universelle. L’histoire de ce film est d’ailleurs celle d’un parcours initiatique comme l’explique Sumathi de Medts : « Au fur et à mesure, on fait face à des combats, à des obstacles, à des histoires d’amour. Et puis, tout à la fin, c’est le happy end où on se dit : ah, ok, je peux respirer, je sais qui je suis et on m’accepte comme je suis. »

Trois mois après la sortie du film, une suite est déjà en réflexion. C’est tout ce qu’espèrent les fans par dizaines de millions.

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