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Les maladies hivernales sont de retour : virus, infections respiratoires et autres désagréments de saison. Pourtant, comme le souligne Lara Kotlar, porte-parole de l’AViQ, « on a un peu tout oublié » pour s’en prévenir. Elle rappelle que les gestes barrières ne sont pas réservés aux périodes de crise : « Se laver les mains, c’est tout le temps, c’est tous les jours. On se lave les mains après les toilettes, on éternue dans son coude, on aère les pièces. » Ces habitudes simples devraient être intégrées à notre quotidien, d’autant que « l’hiver, on reste plus enfermés, plus proches les uns des autres, donc les virus circulent plus facilement ».
Ne pas aller travailler malade : un geste solidaire
Parmi les réflexes souvent négligés, rester chez soi en cas de maladie fait partie des plus importants. « Quand on est malade, on ne rend service à personne en allant travailler », insiste Lara Kotlar. « Au lieu d’une personne malade, on risque d’en avoir cinq. » Des virus se transmettent notamment « par les gouttelettes quand on parle, quand on serre la main ou qu’on ne s’est pas lavé les mains ». Si l’on est en état de travailler, le télétravail reste une bonne solution afin de préserver ses collègues.
Covid et grippe : deux vaccins distincts
Le mois d’octobre marque le lancement de la campagne de vaccination. « Depuis le 15 septembre, on peut se faire vacciner contre le Covid et on a déjà vacciné environ 10.000 personnes à ce jour. Et la grippe, c’est maintenant », précise Lara Kotlar. Ces deux vaccinations demeurent distinctes : « Il n’y a pas de vaccin combiné, on peut les faire en même temps, dans un bras chacun, ou à quinze jours d’intervalle. »
Les personnes les plus fragiles sont encouragées à se protéger : « Les personnes âgées, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées, mais aussi le personnel soignant ou social. » Les éleveurs professionnels sont aussi particulièrement concernés « pour éviter que des souches animales et humaines se croisent ».
Enfin, la porte-parole souhaite rassurer face au nouveau variant dit « Frankenstein » : « C’est la combinaison de plusieurs sous-variants Omicron, très contagieux mais pas particulièrement dangereux. »
Une campagne préventive en musique
Pour sensibiliser le public, l’AViQ mise cette année sur l’humour. Le chanteur wallon Jean-Luc Fonck revisite son tube « Torremolinos » pour rappeler les gestes essentiels : « Quand tu tousses, tousses, tousses, du coup tousse dans ton coude », chante-t-il.
« Des messages alarmants ou des messages donneurs de leçons ? Je pense que plus personne n’en veut. Et donc on a misé sur une campagne créative », explique Lara Kotlar. L’objectif : graver dans les esprits les bons réflexes par le biais de la musique. « Les neurosciences le montrent, un message chanté, on le retient mieux. On espère que ce sera le hit de l’hiver », confie la porte-parole.

















