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A peine le grand accord de l’été terminé, le gouvernement de Wever a déjà la tête dans le budget et le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, a prévu pour 2026 des économies : 907 millions d’euros d’économies, un effort gigantesque.
Depuis plusieurs semaines déjà, il évoque ce besoin d’un budget des soins de santé réduit. « Il faut arrêter un vrai gaspillage, c’est la seule façon de garantir que nos soins de santé restent abordables et viables à long terme et qu’on peut investir dans les soins prioritaires », estime-t-il.
Principale cible du ministre de la Santé : les remboursements de médicaments. Un effort de 433 millions d’euros est demandé. Il est question de médicaments anti-acides trop prescrits et de médicaments anti-cholestérol trop consommés. Pour le vice-président de l’Ordre national des médecins, c’est une fausse bonne idée.
« Le médicament sur lequel on va faire une économie maintenant, c’est peut-être un médicament, on va peut-être s’en mordre les doigts. Si on avait su, on aurait peut-être traité le cholestérol beaucoup plus précocement pour éviter toutes les complications qu’on observe maintenant », note-t-il.
Les patients devraient aussi contribuer à l’effort : le ticket modérateur pourrait augmenter d’un euro pour les personnes bénéficiant d’une intervention majorée. Pour les autres, la hausse sera de deux euros. Le gouvernement estime que le budget des soins de santé dérape. L’effort de près d’un milliard d’euros sera discuté lors du conclave budgétaire dès cet automne.


















