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Un train de passagers a déraillé mardi à une vingtaine de km au nord de Rabat, faisant sept morts et plus de 80 blessés, dont sept graves, selon différents bilans officiels.
"Sept décès sont à déplorer", a indiqué le directeur régional de la santé de Rabat-Salé-Kenitra, Abdelmoula Boulamizat, cité par l'agence MAP.
Le premier bilan provisoire, donné sur place par le directeur général de la compagnie ferroviaire de l'ONCF,Mohamed Rabie Khalie, faisait état de six morts -dont le chef du train et l'assistant du conducteur- et de 86 blessés. Certains officiels évoquent le chiffre d'une centaine de blessés, selon les informations recueillies par l'AFP.
Sept blessés graves, dont un se trouve en réanimation et trois en soins intensifs, sont en cours de traitement à l'hôpital militaire de Rabat, selon l'agence MAP.
"Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident", a précisé un communiqué laconique diffusé par l'ONCF, sans aucun chiffre. La compagnie "apportera plus de précisions dès disponibilité de plus d’information" sur le déraillement de cette navette qui circulait entre Rabat et Kenitra, selon ce communiqué.
Des experts de l'ONCF sont sur les lieux pour étudier les causes de l'accident et rétablir le trafic dans les meilleur délais, a ajouté le directeur général de l'ONCF.
"Ce genre d’accident est très rare au Maroc, le dernier que nous avons connu remonte à il y à 30 ans, en 1993, et était beaucoup plus grave", a-t-il assuré.
A l'époque, une collision avait fait au moins 15 morts et une centaine de blessés, selon un bilan officiel.
Des images spectaculaires de l'accident survenu vers 10H00 GMT au niveau de la commune de Sidi Bouknadel --sur une ligne très fréquentée mais hors des heures de pointe--, tournent sur les réseaux sociaux, très virulents contre l'ONCF.
La locomotive et le wagon de tête ont apparemment percuté les piles d'un pont et plusieurs wagons se sont couchés sur le flanc, laissant un amas de métal enchevêtré, selon les journalistes de l'AFP sur place.
Des secours ont été dépêchés sur place pour évacuer les victimes. Le roi Mohamed VI a décidé de prendre en charge les frais d'inhumation des victimes et les blessés ont été évacués vers l'hôpital militaire de Rabat sur instruction royale, a indiqué un communiqué du cabinet royal.