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Les trois enfants vivaient entourés d’ordure et ne sortaient pas de chez eux : les parents de « la maison de l’horreur » risquent gros

En avril dernier, la police espagnole avait libéré trois enfants qui vivaient enfermés dans une maison depuis la crise du coronavirus.

En avril 2025, la police espagnole avait libéré trois enfants de ce qui avait été qualifié de « maison de l’horreur »., à Oviedo, dans le nord de l’Espagne. Il s’agissait de jumeaux de huit ans et d’un garçon de dix ans.

Selon les médias espagnols à l’époque, les enfants n’avaient pas quitté la maison depuis décembre 2021, ne serait-ce que pour jouer dans le jardin. Ils vivaient entourés d’ordure.

Les enfants n’étaient pas allés à l’école et avaient été complètement coupés du monde extérieur. Les parents les obligeaient notamment à porter des couches et des masques buccaux. Selon la justice, les parents, des Allemands qui avaient déménagé en Espagne, avaient une peur bleue du virus et l’avaient transmise à leurs enfants.

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AFP
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AFP

Les enfants ne recevaient pas de soins médicaux. Leur dernière visite chez un médecin datait de 2019. Depuis, s’ils tombaient malades, ce sont les parents qui posaient un diagnostic.

C’est un voisin qui, il y a quelques mois, avait prévenu la police, permettant ainsi aux forces de l’ordre d’intervenir. Lorsque la police avait libéré les enfants, ceux-ci avaient senti l’herbe du jardin et avaient commencé à respirer très profondément « comme s’ils n’avaient jamais été à l’air libre auparavant », avait détaillé un agent à La Nueva España.

Les enfants avaient été placés dans un foyer.

Les parents vont être présentés à la justice. D’après les médias locaux, ils risquent une peine de prison de 25 ans et une amende allant jusqu’à 15.000 euros.

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