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Conflit israélo-palestinien : le ministère français de l’Intérieur s’oppose à la pose de drapeaux palestiniens sur des mairies

Par RTL info avec Belga
Le ministère français de l’Intérieur a demandé aux préfets d’empêcher l’installation de drapeaux palestiniens sur les mairies et bâtiments publics lundi, jour de reconnaissance par la France d’un État de Palestine.

Le ministère français de l’Intérieur a demandé aux préfets de s’opposer à la pose de drapeaux palestiniens sur des mairies et autres édifices publics lundi, jour de reconnaissance par la France d’un État de Palestine, dans un télégramme consulté vendredi par l’AFP.

«Le principe de neutralité du service public interdit de tels pavoisements», indique la place Beauvau, demandant aux préfets de saisir la justice administrative contre les décisions des maires qui ne renonceraient pas à pavoiser leur hôtel de ville aux couleurs palestiniennes.

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure avait appelé «à faire flotter» le drapeau palestinien sur les mairies le 22 septembre, jour de la reconnaissance par la France d’un Etat palestinien, qui sera officialisée à New York à l’assemblée générale des Nations unies par le président Emmanuel Macron.

Cette date correspond aussi cette année à Roch Hachana, le Nouvel an juif.

Les maires des villes de Nantes et Saint-Denis, notamment, ont déjà annoncé vouloir afficher le drapeau palestinien sur leur fronton. Or, selon le télégramme signé par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur Hugues Moutouh, «un tel pavoisement constitue une prise de parti dans un conflit international» et «une ingérence contraire à la loi».

La note de l’Intérieur insiste également sur «les risques d’importation sur le territoire national d’un conflit international en cours» ainsi que «sur les troubles graves à l’ordre public identifiés localement».

«Il vous convient donc», détaille le télégramme, «de demander aux maires qui procèderaient à un tel pavoisement de leurs bâtiments publics de le faire cesser et, en cas de refus ou de non-exécution, de déférer à la juridiction administrative» la décision des édiles qui maintiendraient des drapeaux étrangers sur des édifices publics.

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