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Cyberharcèlement de Brigitte Macron : la fille de la Première dame attendue au deuxième jour du procès

Par RTL Info avec AFP
Nouvel épisode dans l’affaire des rumeurs visant Brigitte Macron. Sa fille, attendue ce mardi à la barre du tribunal correctionnel de Paris, témoignera au deuxième jour du procès pour cyberharcèlement contre dix personnes accusées d’avoir relayé une infox mondiale prétendant que la Première dame serait une femme transgenre. Une audience à forte charge émotionnelle, après quatre ans de calomnies et de campagnes complotistes.

La fille de Brigitte Macron, épouse du président de la République française cible d’une infox mondiale l’accusant d’être une femme transgenre, est attendue mardi à la barre au second jour du procès de cyberharcèlement visant sa mère.

Les réquisitions contre les dix prévenus, âgés de 41 à 65 ans, jugés depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Paris, sont attendues en fin de journée. Le jugement devrait ensuite être mis en délibéré.

Cette riposte judiciaire en France, doublée d’une plainte aux États-Unis, intervient après quatre ans de polémiques et de rumeurs qui n’ont cessé d’enfler, largement relayées par les réseaux complotistes et d’extrême droite.

Absente du procès, l’épouse du chef de l’État français a affirmé aux enquêteurs que la rumeur avait eu «un très fort retentissement» sur son entourage et sur elle-même, rapportant que ses petits-enfants entendaient dire que «leur grand-mère est un homme».

L’un des principaux prévenus de l’affaire, un publicitaire connu et suivi sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de «Zoé Sagan», sera notamment entendu mardi.

Lundi, plusieurs prévenus - courtier, professeur de sport ou informaticien - ont exprimé leur surprise d’avoir à répondre de publications «satiriques», relevant selon eux de la liberté d’expression.

L’une d’eux, une médium de 51 ans, a souhaité exercer son droit au silence à la barre, expliquant qu’elle s’était déjà longuement «exprimée».

Elle est l’autrice d’une vidéo virale publiée en 2021 affirmant que Brigitte Macron n’aurait jamais existé et que son frère Jean-Michel aurait pris son identité après une transition de genre.

Vue plus de 4 millions de fois et depuis retirée de la plateforme, elle a largement contribué à amplifier la rumeur, selon les dires de Brigitte Macron rapportés par le président du tribunal.

Condamnée aux côtés d’une autre femme pour diffamation en première instance en septembre 2024 par la justice française à payer plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron et à son frère Jean-Michel Trogneux, elle a été relaxée en appel le 10 juillet.

Mme Macron s’est pourvue en cassation avec son frère.

Plusieurs personnes jugées à Paris ont relayé les publications virales de l’Américaine Candace Owens, se réjouissant de voir «l’affaire Brigitte» s’internationaliser. Le couple présidentiel a engagé cet été des poursuites contre cette podcasteuse d’extrême droite, auteure d’une série de vidéos vue plusieurs millions de fois, intitulée «Becoming Brigitte» (»Devenir Brigitte»).

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