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Une centaine de salariés d'Alpine ont protesté pacifiquement vendredi à Monza à l'occasion du GP d'Italie de Formule 1 pour dénoncer la fin programmée en 2026 de la fabrication en France du moteur des monoplaces de l'écurie franco-britannique, a constaté l'AFP.
Les employés de l'usine de Viry-Châtillon, près de Paris, qui ont effectué un trajet d'une douzaine d'heures dans deux bus pour rejoindre le circuit italien, situé à côté de Milan (nord), ont pris place en bord de piste dans deux tribunes distinctes pour assister aux essais libres du Grand Prix d'Italie, 16e manche sur 24 de la saison de F1.
Vêtus de T-shirt blanc barrés du logo Alpine, un A fléché, et du slogan #ViryOnTrack, ils ont brandi une banderole demandant à les laisser poursuivre le développement du moteur 2026, qui fera la part belle à la partie électrique, et à "sauver 50 ans de Formule 1 à la française", avant de rappeler les 12 titres mondiaux des constructeurs obtenus par la marque Renault, propriétaire d'Alpine.
"On a réussi à se montrer, à toucher les médias et on a réussi à relayer le communiqué publié jeudi. De mon point de vue, c'est une journée très positive, peut-être plus que ce que l'on espérait", a déclaré à l'AFP Patrick Gabaud, élu du Comité social et économique (CSE) du site de Viry-Châtillon (Essonne), qui avait fait le long déplacement à Monza.
Renault, qui conçoit ses propres moteurs de F1 sur son site de Viry-Châtillon depuis 47 ans, avait informé fin juillet les représentants du personnel de son souhait de transformer cette usine, sans toutefois qu'il n'y ait de menace pour l'emploi. La décision finale devrait intervenir à partir du 30 septembre.