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Ce matin du 11 septembre 2001, 19 terroristes, membres d’Al-Qaïda, détournent 4 avions de ligne. Deux depuis Boston, un depuis Washington et un depuis Newark. Deux sont projetés sur les tours jumelles du World Trade Center à New York. Un troisième sur le Pentagone, le ministère de la Défense à Washington. Et le quatrième s’écrase dans la campagne en Pennsylvanie, après une tentative désespérée des passagers de reprendre le contrôle.
Le premier avion percuta la tour Nord à 8h46. Quelques minutes plus tard, CNN commençait à diffuser les images du gratte-ciel en feu. Des millions de téléspectateurs vont suivre les événements en direct. On dirait la tour infernale, mais ce n’est pas du cinéma. Au début, c’est l’hésitation : accident ou attentat ? Mais à 9h03, un deuxième avion s’encastre dans la tour Sud. New York est attaqué. Le président Bush est mis à l’abri dans une base militaire et plusieurs lieux emblématiques sont évacués.
Le siège de l’ONU, la statue de la liberté, mais pas le Pentagone, qui sera frappé à 9h37. Pendant ce temps, les pompiers se précipitent dans les escaliers et croisent des milliers de gens qui cherchent à fuir : 17 400 personnes se trouvaient dans le World Trade Center. La plupart de ceux qui se situaient en dessous de la zone d’impact parviendront à fuir mais plus de 2000 restent coincés en haut, privés d’ascenseurs et d’escaliers.
Les images sont terribles : on voit des dizaines de gens accrochés aux fenêtres, acculés par les flammes qui appellent en vain les hélicoptères, impuissants, et finalement se jettent dans le vide. À 9h58, la tour Sud s’effondre, à 10h28, c’est la tour Nord et un nuage de débris et de poussière envahit Manhattan. Les New Yorkais courent dans les avenues, l’air devient irrespirable.
La nuit tombe sur la ville et le bilan officiel tombe : il sera de 2977 morts et de 6291 blessés. Les États-Unis déclencheront deux guerres, en Afghanistan et en Irak, soutien d’Al-Qaïda et le commanditaire Oussama Ben Laden sera abattu par des commandos américains le 2 mai 2011 au Pakistan. Le XXIe siècle qu’on nous promettait idyllique commençait dans le bruit et la fureur.
Peu après l’attaque, le journaliste français Alexandre Adler publiait un livre dont la couverture était ornée d’une photo des tours en perdition. Son titre ? « J’ai vu finir le monde ancien ».















