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L’affaire Pélicot a, semble-t-il, ouvert la voie. Depuis les terribles révélations au sujet des violences sexuelles dont a été victime Gisèle Pélicot, plusieurs autres cas « similaires » ont été révélés dans l’Hexagone.

Avec, dernier exemple en date, l’ouverture ce week-end à Dijon d’une enquête troublante qui rappelle celle des « viols de Mazan » et qui fait grand bruit chez nos voisins : l’affaire des « viols de Dijon ».
Selon France Bleu, un homme de 62 ans a en effet été placé en détention provisoire, soupçonné d’avoir fait consommer de l’alcool à son épouse avant de la livrer à des rapports sexuels non consentis avec plusieurs partenaires lors d’une soirée libertine. Ce lundi, le parquet de Dijon, par la voix du procureur adjoint Pascal Labonne-Collin, a confirmé que des analyses toxicologiques supplémentaires étaient en cours afin de déterminer la réelle nature des relations. L’objectif est de déterminer si la victime, une femme de 44 ans résidant à Dijon, a pu être droguée à son insu. Ces substances pourraient expliquer une perte de conscience ou de mémoire concernant les événements survenus dans la nuit du 31 juillet au 1er août. Les résultats de ces tests pourraient prendre plusieurs semaines.
Un participant lance l’alerte
Selon nos confrères français, le signalement à la police provient d’un jeune homme de 23 ans, également présent à cette soirée libertine. Ce dernier, qui fréquente régulièrement ce type d’événements, a déclaré avoir eu un doute sur le consentement de la victime après avoir reçu une fellation de sa part. Selon les informations du parquet, il aurait été interpellé par le comportement de la femme et par les circonstances, ce qui l’aurait incité à prévenir les autorités.
L’homme mis en cause, désormais en détention, aurait confié aux enquêteurs qu’il participait à des soirées libertines avec son épouse depuis près de six ans. Une pratique qu’il disait régulière.



















