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À Agde, dans l’Hérault, Dominique a été condamnée à verser 1.250 euros à son voisin, à cause de Rémi, son chat, comme le rapportent nos confrères du Parisien. L’homme affirme que l’animal a causé plusieurs dégradations : « traces de pattes sur un mur en cours de séchage », « urines sur une couette » et même « déjections dans son jardin ».
Mécontent, le voisin a saisi le tribunal de Béziers, qui lui a donné raison. La décision ne s’arrête pas là : à chaque nouvelle intrusion du chat, Dominique devra payer une amende supplémentaire de 30 euros. Et comme Rémi a récidivé, la justice l’a convoquée une nouvelle fois pour décembre. Cette fois, elle risque une amende de 2.000 euros et une astreinte portée à 150 euros.
Une décision qui inquiète la SPA
Dominique dénonce une décision difficile à vivre au quotidien : « On m’assigne à résidence », déplore-t-elle. La Société protectrice des animaux (SPA) a décidé de suivre l’affaire de près, craignant les effets de cette décision sur les futurs adoptants de chats.
Guillaume Sanchez, directeur général de la SPA, s’inquiète : « Le chat domestique, surtout quand il vit dans une maison, a naturellement besoin d’explorer son environnement. Si cette procédure devait faire jurisprudence, incontestablement, on pourrait redouter un coup de frein aux adoptions ».
Seulement, les preuves apportées par le voisin ne permettent pas d’identifier avec certitude Rémi comme le coupable. Plusieurs chats roux circulent dans le quartier, ce qui laisse planer un doute sur l’auteur réel des nuisances.



















