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Le Kremlin a tempéré jeudi ses récentes annonces sur les essais d’un drone sous-marin et d’un missile russes à capacité nucléaire, en soulignant qu’il ne s’agissait pas « d’essais nucléaires » à proprement parler, après la décision du président américain, Donald Trump, de relancer des tests d’armes nucléaires.
Donald Trump a ordonné jeudi le test « d’armes nucléaires » américaines, mais il n’a pas précisé s’il s’agissait d’essais d’armements pouvant transporter des ogives nucléaires, ou directement d’essais d’ogives nucléaires, ce que les États-Unis n’ont pas fait depuis 1992.
M. Trump a justifié cette annonce par « des programmes d’essais menés par d’autres pays », sans nommer explicitement la Russie, et a affirmé que Washington testerait ses armes « sur un pied d’égalité ».
Les déclarations de Donald Trump ont suivi celles de Vladimir Poutine qui avait annoncé mercredi l’essai réussi d’un drone sous-marin russe à capacité nucléaire, le Poséidon, après s’être félicité dimanche de l’essai final réussi d’un missile de croisière russe à propulsion nucléaire, le Bourevestnik.
« En ce qui concerne les essais du Poséidon et du Bourevestnik, nous espérons que le président Trump en a été informé correctement. Cela ne peut pas être considéré comme un essai nucléaire », a réagi jeudi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
« Tous les pays s’occupent du développement de leur défense », mais ces derniers essais russes « ne constituent pas un essai nucléaire », a insisté M. Peskov.
« Le président Trump a mentionné des essais nucléaires présumés d’autres pays. Jusqu’ici, nous n’avons eu aucune information sur de tels essais », a-t-il ajouté.
Ces dernières semaines, le dirigeant américain a haussé le ton contre le Kremlin alors que ses efforts pour mettre fin au conflit ukrainien, en cours depuis plus de trois ans et demi, n’ont donné aucun résultat concret.



















