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Une peine de dix ans de détention a été requise par des procureurs spéciaux à l’encontre de l’ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol, a indiqué vendredi l’agence de presse sud-coréenne Yonhap. Cette demande a notamment été motivée par le fait que l’ancien président a entravé les tentatives d’arrestation à son encontre, après avoir brièvement imposé la loi martiale en Corée du Sud en décembre 2024.
Il s’agit de la première fois qu’une peine d’emprisonnement est requise à l’encontre de Yoon Suk Yeol dans le cadre des différentes accusations portées à son encontre. Par ailleurs, dans le cadre de la procédure pénale concernant sa tentative d’imposer la loi martiale, l’ex-président risque la prison à vie, voire la peine de mort.
Le verdict est attendu début de l’année 2026
Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024, M. Yoon a tenté d’imposer par surprise la loi martiale, envoyant l’armée bloquer le Parlement dominé par l’opposition. Mais un nombre suffisant de députés sont parvenus à se réunir afin de faire échouer ce coup de force. M. Yoon avait ensuite été arrêté en janvier 2025, puis destitué en avril.
Le verdict dans ce procès pour obstruction à la justice est attendu le 16 janvier. Le procès visant M. Yoon pour incitation à la rébellion, en raison de la déclaration de la loi martiale, s’achèvera, lui, au plus tôt début janvier. Le verdict dans cette affaire devrait être rendu en février.

















