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Les combats continuent de faire rage dimanche entre le Hamas et les forces israéliennes, au lendemain du déclenchement d'une offensive surprise du mouvement islamiste palestinien contre Israël à partir de la bande de Gaza.
Nous avons pu joindre une Belge présente à Netanya. La cité, connue pour ses plages, se situe à 30 minutes en voiture de Tel Aviv, l'une des principales villes du pays. Netanya n'a pas été directement touchée, mais la psychose règne. "En sortant hier, quand je devais simplement m'acheter de l'eau ou quelque chose dans les petits pakis (petits magasins), c'est vrai que j'avais mon petit couteau suisse avec moi. Je savais que je n'allais rien faire avec, clairement, mais au moins j'avais une protection et je me sentais... voilà quoi", nous explique Estelle Levy.
La Belge vit en Israël depuis trois ans. Ses proches sur place vivent des situations très stressantes. "J'ai d'autres amies qui habitent par exemple dans la ville de Bat Yam qui, depuis hier 5H du matin, les sirènes ne font que sonner chez elles. Elle est cachée dans ce qu'on appelle un bunker, c'est normalement obligatoire dans tous les bâtiments. C'est une sorte de zone sécurisée où on peut se cacher, et où on doit se cacher quand il y a des roquettes et des sirènes. Honnêtement, c'est assez angoissant", confie Estelle.
Suite à l'attaque lancée par le bras armé du Hamas contre le pays, ses parents sont très inquiets. "Mon père est très stressé. Il ne me demande pas de rentrer, bien entendu, mais ma soeur si. Ma mère m'appelle tout le temps. Heureusement qu'il y a le téléphone, que je peux communiquer avec eux et tout, mais ça reste très inquiétant pour tous les membres de ma famille en Belgique", ajoute Estelle.


















