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L'approvisionnement en eau dans le sud de la bande de Gaza s'est interrompu en raison d'un manque de carburant, ont rapporté les Nations unies mardi.
"En raison du manque de carburant, les stations de pompage des égouts publics, 60 puits dans le sud, les deux principales usines de dessalement à Rafah et dans la zone centrale, les deux principales pompes à eaux usées dans le sud et l'usine de traitement des eaux usées à Rafah ont toutes été fermées", a communiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), sur la base d'informations de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
"Combinée à la fermeture des installations sanitaires municipales, cette situation constitue une menace sérieuse pour la santé publique, augmentant le risque de pollution de l'eau et d'épidémies", peut-on lire dans le rapport.
L'agence humanitaire ne sait pas comment elle pourra maintenir son assistance à des centaines de milliers de personnes dans la seconde moitié de la semaine. Les dernières réserves de carburant sont pratiquement épuisées. Cette situation compromet également la distribution des secours en provenance d'Égypte par le poste frontière de Rafah.
Près de 1,6 million des quelque 2,3 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés depuis le début de la riposte israélienne à l'attaque du Hamas le 7 octobre.
Selon le rapport, environ la moitié des personnes déplacées sont hébergées dans des installations de l'UNRWA et ont pu, jusqu'à présent, bénéficier de l'aide de base.