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Guerre en Ukraine : les pourparlers avec Washington sont « complexes » mais il faut s’y « engager », dit Poutine

Par RTL info avec agences
Retrouvez les dernières informations concernant la guerre qui fait rage en Ukraine depuis 2022.

Plus de trois ans après l’invasion russe en Ukraine, en février 2022, les combats font toujours rage sur le terrain, dans l’ouest du pays présidé par Volodymyr Zelensky.

Mais alors que l’on semble s’approcher d’un accord de paix, sous l’impulsion de Donald Trump, Moscou semble plus que jamais vouloir gagner du temps, à l’approche de l’hiver…

Suivez les dernières informations sur le conflit en direct ci-dessous :

18h06 > Les pourparlers avec Washington sont « complexes » mais il faut s’y « engager », dit Poutine

Vladimir Poutine a estimé jeudi que les négociations en cours avec les Etats-Unis sur l’Ukraine étaient «complexes», mais qu’il fallait s’y «engager» plutôt que de les entraver, dans un entretien diffusé par une chaîne de télévision indienne.

«C’est une tâche complexe et une mission ardue que le président (Donald) Trump s’est lui-même fixée», a déclaré M. Poutine, dont les propos étaient traduits par India Today. «Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n’est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s’y emploie sincèrement», a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : «Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d’y faire obstruction».

17h31 > La Flandre refuse sept licences d’exportation pour risque d’exportation vers la Russie

Le gouvernement flamand a refusé l’an dernier sept demandes d’autorisation d’exportation de biens dits «à double usage» en raison du risque qu’ils aboutissent de manière détournée en Russie. C’est ce qui ressort jeudi d’une nouvelle analyse de l’Institut flamand pour la paix (Vlaams Vredesinstituut). Au total, la Flandre a approuvé pour 120 millions d’euros d’autorisations individuelles, soit une baisse par rapport à l’année précédente.

15h21 > Avoirs russes gelés – Nous sommes prêts à faire des sacrifices mais pas l’impossible

« Nous sommes prêts à faire des sacrifices, mais on ne peut pas demander à ce pays de faire l’impossible », a martelé jeudi à la Chambre le Premier ministre Bart De Wever, alors que la Belgique est mise sous pression pour utiliser les actifs russes gelés sur son territoire afin d’accorder un prêt à l’Ukraine.

Le chef du gouvernement a rappelé les risques que ferait courir non seulement à la Belgique, mais à l’Union européenne tout entière, une opération qui s’apparenterait à une confiscation de ces avoirs déposés sur les comptes d’Euroclear, institution financière installée à Bruxelles. Les indemnités d’une « expropriation illégale » peuvent dépasser le montant total des actifs. Le gouvernement a posé des conditions, dont une mutualisation des risques. « La Belgique n’acceptera jamais d’assumer seule les risques d’une telle opération », a averti M. De Wever.

Si les propositions de la Commission européenne ont évolué dans le sens de la Belgique, elles ne remplissent pas encore, même a minima, les conditions posées, selon le Premier ministre. « Nous ne posons pas d’exigence déraisonnable », estime le Premier ministre. Il insiste sur le comportement « constructif » de la Belgique et sur les propositions alternatives qu’elle a formulées. « Nous sommes des Européens loyaux et nous sommes loyaux à l’égard de l’Ukraine », a encore affirmé M. De Wever.Des bancs parlementaires, aucune voix hostile à cette position ne s’est exprimée, y compris dans l’opposition.

13h49 > La nouvelle mise en garde de Dimitri Medvedev sur les avoirs gelés : « la Russie pourra considérer cela comme un motif de guerre »

La Russie accentue la pression afin d’empêcher l’Union européenne d’utiliser les avoirs russes gelés pour soutenir le budget ukrainien.

« Si l’Union européenne désaxée finit par tenter de voler les avoirs russes gelés en Belgique sous le prétexte d’une soi-disant « restitution », la Russie pourra considérer cela comme un motif de guerre, avec toutes les conséquences que cela implique pour Bruxelles et les différents pays membres de l’UE », a déclaré Dmitri Medvedev, ancien président et vice-président du Conseil de sécurité russe.

13h36 > Friedrich Merz dinera vendredi avec Ursula von der Leyen et Bart De Wever pour parler des avoirs russes gelés

Le chancelier allemand Friedrich Merz a décidé de reporter un voyage prévu vendredi en Norvège pour se rendre en Belgique afin de s’entretenir en privé avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre belge Bart De Wever, a annoncé un porte-parole du gouvernement allemand.

Les discussions devraient porter sur le projet de la Commission d’utiliser les actifs russes immobilisés notamment chez Euroclear en Belgique pour financer un prêt de 90 milliards d’euros à l’Ukraine. L’exécutif a présenté mercredi sa proposition détaillée pour ce « prêt de réparation », que l’Ukraine ne devrait théoriquement rembourser que si la Russie paie des dommages de guerre à Kiev.

12h24 > Berlin promet une nouvelle aide malgré un scandale de corruption

L’Allemagne a promis jeudi une aide supplémentaire de 100 millions d’euros à l’Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques attaquées par la Russie mais veillera « strictement » à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev.

Ces 100 millions d’euros seront transférés par le ministère allemand de l’Économie et de l’Énergie, via la banque publique KfW, au Fonds de soutien énergétique de l’Ukraine (UESF), fondé en 2022.

S’ajoutant à une autre aide récente de 60 millions d’euros, la contribution allemande atteindra au total 550 millions d’euros d’ici fin 2025, la plus importante du fonds, ajoute le communiqué.

11h27 > La Turquie appelle Kiev et Moscou à épargner leurs infrastructures énergétiques

La Turquie a appelé mercredi la Russie et l’Ukraine à « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre », après des attaques ukrainiennes contre un terminal pétrolier russe et des navires de la flotte fantôme utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales.

« Nous disons à toutes les parties, en Russie et en Ukraine : laissez les infrastructures énergétiques en dehors de cette guerre, car cela a un impact fort sur le quotidien des populations », a déclaré le ministre turc de l’Energie Alparslan Bayraktar devant des journalistes.

Citant les attaques russes et ukrainiennes contre les infrastructures du camp ennemi, le ministre turc a jugé nécessaire de « maintenir les flux énergétiques ininterrompus en mer Noire, dans nos détroits, ainsi que dans les pipelines », avertissant que toute perturbation aurait des répercussions sur les marchés mondiaux.

10h06 > Un Tchèque condamné par Moscou à 13 ans de prison pour « mercenariat » en Ukraine

La justice russe a condamné à 13 ans de prison un ressortissant tchèque accusé de « mercenariat » après avoir combattu pour Kiev sur le front ukrainien, Prague dénonçant mercredi une mesure violant le statut des prisonniers de guerre.

Dans un communiqué publié mercredi, la Cour suprême de la région de Lougansk, contrôlée par Moscou dans l’est de l’Ukraine, a annoncé que ce « mercenaire » était un habitant de Prague ayant rejoint les forces ukrainiennes pour des motivations financières, avant d’être capturé par l’armée russe.

05h15 > Macron dit à Xi que la capacité à coopérer sur l’Ukraine est « déterminante »

Le président français Emmanuel Macron a jugé jeudi « déterminante » la capacité de coopérer avec la Chine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, lors d’entretiens avec son homologue chinois Xi Jinping à Pékin

« Nous devons continuer à nous mobiliser en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde, et de l’Ukraine et différentes régions du monde qui sont touchées par la guerre. La capacité que nous avons à œuvrer ensemble est déterminante », a déclaré le président français.

01h33 > L’Assemblée générale de l’ONU réclame le retour des enfants ukrainiens enlevés

L’Assemblée générale de l’ONU a appelé mercredi au retour immédiat et inconditionnel des enfants ukrainiens « transférés de force » en Russie, une question sensible dans les négociations d’un éventuel accord de paix entre Kiev et Moscou.

La résolution non contraignante adoptée par 91 voix pour, 12 contre (dont la Russie), et 57 abstentions, « exige » que Moscou « garantisse le retour sans délai, en toute sécurité et sans conditions de tous les enfants ukrainiens qui ont été transférés ou déportés de force ».

Elle appelle également la Russie à « cesser sans tarder toute pratique de transfert forcé, de déportation, de séparation des familles et de séparation des enfants d’avec leurs représentants légaux, de modification de la situation personnelle, y compris la citoyenneté, d’adoption ou de placement dans des familles d’accueil, et d’endoctrinement des enfants ukrainiens ».

00h06 > L’émissaire de Trump, Witkoff, va rencontrer le négociateur ukrainien Oumerov jeudi en Floride

L’émissaire américain de Donald Trump, Steve Witkoff, ainsi que Jared Kushner, vont rencontrer le négociateur ukrainien Roustem Oumerov jeudi en Floride, après leur entretien mardi à Moscou avec Vladimir Poutine, a indiqué mercredi un responsable américain sous couvert de l’anonymat.

La rencontre, qui se déroulera dans la région de Miami, survient alors que le président américain a dit mercredi que le président russe voulait « mettre fin à la guerre » en Ukraine.

Les informations du mercredi 3 décembre

22h24 > Vladimir Poutine « veut mettre fin à la guerre », assure Donald Trump

Le président russe Vladimir Poutine souhaite mettre fin à la guerre en Ukraine. Son homologue américain, Donald Trump, l’a déclaré après avoir été informé des récentes discussions russo-américaines à Moscou.

L’envoyé spécial américain Steve Witkoff et le gendre de Trump, Jared Kushner, ont rencontré Poutine mardi pour discuter du plan de paix américain. Les discussions se sont « plutôt bien déroulées », a déclaré Trump, sans donner plus de détails sur la suite des négociations.

Quoi qu’il en soit, Trump a dit « avoir le sentiment » que Poutine souhaite mettre fin à la guerre, d’après ce que Witkoff et Kushner lui ont rapporté. Mais Trump a ajouté qu’il ignorait ce qui allait se passer ensuite. « On verra bien », a-t-il déclaré.

21h15 > Witkoff et Kushner informent Trump d’une rencontre « approfondie et productive » avec Poutine

Les envoyés américains Steve Witkoff et Jared Kushner ont fait un compte rendu de leur rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à la Maison Blanche. Ils ont déclaré au président Donald Trump et aux diplomates ukrainiens que la réunion avait été « approfondie et productive ».

La Russie et les États-Unis ne sont pas encore parvenus à un accord sur l’initiative de paix de Trump, qui est présentée sous forme de plan en plusieurs points. Ils s’accordent cependant sur plusieurs points. Selon un porte-parole du Kremlin, il n’a été question d’aucun cessez-le-feu pour les fêtes de fin d’année, notamment Noël et le Nouvel An.

21h06 > « Nous espérons des discussions constructives sur une solution alternative dans les prochains jours » : Maxime Prévot réagit à la récente décision concernant les actifs russes

La Belgique continue de plaider en faveur d’un prêt commun sur les marchés européens pour l’Ukraine, plutôt que d’un prêt de relance adossé à des avoirs russes bloqués. Cette position a été annoncée mercredi soir par le cabinet du ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot (Les Engagés). « Nous espérons un débat constructif sur ce sujet dans les prochains jours, et que les ajustements nécessaires à l’option du prêt de relance soient apportés afin de répondre à nos préoccupations. »

19H12 > La Belgique estime toujours être seule face aux risques sur les avoirs russes gelés

Le gouvernement belge ne partage pas l’avis d’Ursula von der Leyen selon lequel « pratiquement toutes » ses préoccupations auraient été prises en compte dans la proposition de la Commission sur l’utilisation des actifs russes immobilisés, a-t-on appris d’une source proche du gouvernement. Les préoccupations belges ont été « minimisées » et le pays estime toujours être « seul face aux risques ».

L’exécutif européen a divulgué mercredi sa proposition formelle pour utiliser les actifs russes immobilisés dans le cadre d’un « prêt de réparation » à l’Ukraine. Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot et le Premier ministre Bart De Wever avaient laissé entendre dès la matinée que les conditions proposées n’étaient pas satisfaisantes pour la Belgique.

17h12 > « Poutine, l’agresseur, ne veut pas d’accord », déclare le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Le président russe Vladimir Poutine est un agresseur et refuse tout accord sur la guerre en Ukraine. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer mercredi, après cinq heures de négociations de paix au Kremlin avec des envoyés américains, qui n’ont abouti à aucune avancée.

Poutine et l’envoyé américain Steve Witkoff n’ont pas réussi à trouver un compromis sur la question épineuse des territoires ukrainiens occupés par la Russie lors d’une rencontre à Moscou, la capitale russe, mercredi. Le président russe a accusé l’Europe de saboter les efforts américains pour mettre fin à la guerre. Il a également rejeté les modifications apportées au plan de paix par l’Ukraine et l’Europe et a insisté sur le fait que Moscou était « prête » à entrer en guerre contre l’Europe.

Starmer a qualifié ces propos de « menaces » et de « non-sens ». Lors de la séance de questions au Parlement britannique, il a également souligné que « Poutine est l’agresseur ». « Nous savons tous que Poutine se la coule douce, qu’il ne veut pas s’asseoir à la table des négociations et qu’il ne souhaite pas parvenir à un accord », a déclaré le Premier ministre britannique.

17h00 > Quatre milliards de dollars de l’OTAN sont prévus pour fournir des armes américaines à l’Ukraine

Le paquet « PURL » (liste des besoins priorisés de l’Ukraine) qui vise à acheter et fournir à l’Ukraine des équipements militaires et munitions américaines peut déjà compter sur quatre milliards de dollars fournis par les États membres de l’Otan, a annoncé le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, mercredi.

Plusieurs pays, comme la Norvège, l’Allemagne, la Pologne et les Pays-Bas, ont annoncé mercredi, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan, de nouvelles contributions. Oslo a par exemple annoncé un demi-milliard de dollars. Berlin versera 200 millions de dollars tout comme le Canada. Au total, deux tiers des 32 États membres de l’Otan ont annoncé leur intention de contribuer à ce mécanisme de soutien. L’objectif de cinq milliards de dollars devrait même être atteint cette année, selon Mark Rutte.

La Belgique avait également contribué au « PURL » à hauteur de 100 millions d’euros, a confirmé à Belga le cabinet du ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot. L’Australie et la Nouvelle-Zélande, non-membres mais alliés, vont également soutenir l’initiative.

15h39 > La Commission européenne présente deux propositions de financement pour l’Ukraine

Mercredi, la Commission européenne a finalisé des propositions législatives visant à garantir le financement de l’Ukraine pour 2026 et 2027. Outre le prêt de relance adossé à des actifs russes, qui suscite de vives inquiétudes chez la Belgique, elle a également préparé des textes permettant un prêt conjoint.

La Commission européenne avait précédemment proposé trois options : un prêt de relance utilisant les liquidités provenant des actifs russes immobilisés, un prêt conjoint sur les marchés européens (les « euro-obligations ») et un accord entre les États membres sur des contributions bilatérales.

En définitive, le prêt de relance et le prêt conjoint sur les marchés financiers, garantis par le budget européen, sont maintenus. Les deux propositions comprennent « une série de garanties » pour protéger les États membres et les institutions financières contre d’éventuelles représailles russes, ainsi qu’un « mécanisme de solidarité solide, appuyé par des garanties nationales bilatérales ou par le budget de l’UE », ont-ils déclaré.

15h06 > L’adhésion de l’Ukraine à l’Otan a été discutée avec l’émissaire Witkoff

Le Kremlin a indiqué mercredi que « la question clé » d’une adhésion de Kiev à l’Otan avait été évoquée la veille lors des discussions à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.

« C’est l’une des questions clé et elle a été discutée », a affirmé à la presse le conseiller diplomatique de la présidence russe, Iouri Ouchakov, sans fournir plus de détails.

La Russie rejette catégoriquement une adhésion de l’Ukraine à l’Otan, qu’elle considère comme une menace à sa sécurité, tandis que Kiev demande à rejoindre l’Alliance en estimant que cette mesure serait sa principale garantie pour dissuader le Kremlin de l’attaquer à nouveau.

Le président Donald Trump a lui écarté une telle adhésion. Washington avait annoncé récemment un plan en 28 points, reprenant nombre d’exigences russes, et qui interdisait notamment à l’Ukraine de devenir un jour membre de l’Alliance. Les Ukrainiens sont ensuite parvenus à modifier ce plan, mais sans garantie que l’accord final réponde à leurs demandes.

Le chef de l’Otan, Mark Rutte, a lui déclaré mardi que toute disposition concernant l’Alliance, dans le cadre « d’un accord pour mettre fin à la guerre », serait discutée « séparément avec l’Otan ». « Nous discutons de la manière dont, à défaut d’une adhésion à l’Otan, nous pouvons garantir la protection de l’Ukraine, par elle-même mais aussi avec l’aide d’autres pays. »

Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Otan sont réunis mercredi à Bruxelles, pour évoquer ces efforts pour mettre fin au conflit. L’absence du secrétaire d’État américain Marco Rubio, remplacé par Christopher Landau, secrétaire d’État adjoint, suscite des questionnements alors que Washington tente de faire avancer son plan de paix entre Moscou et Kiev et ce, malgré de nombreuses critiques internationales.

14h45 > La Commission européenne ouvre la voie à un vote à la majorité qualifiée

La Commission européenne a présenté mercredi deux éventuelles solutions pour financer l’Ukraine en 2026-2027 : un nouvel emprunt européen commun ou un « prêt de réparation » adossé aux avoirs russes immobilisés dans l’UE. La seconde option, plébiscitée par l’exécutif européen, serait votée à la majorité qualifiée des États membres.

« Les attaques russes s’intensifient et les besoins financiers de l’Ukraine augmentent », a déclaré Ursula von der Leyen, annonçant que l’UE couvrirait 90 milliards d’euros, soit deux tiers des besoins du pays pour 2026 et 2027.

L’option d’un emprunt européen, garanti par le budget de l’UE, nécessiterait l’unanimité des États membres.

En revanche, pour le « prêt de réparation », la Commission veut recourir à la majorité qualifiée, une option qui pourrait permettre de contourner la Belgique, jusqu’ici opposée à ce mécanisme.

14h36 > Les récents « succès de l’armée russe » ont influencé les pourparlers sur l’Ukraine

Les succès rencontrés par l’armée russe ces dernières semaines sur le front « ont influencé » les pourparlers sur l’Ukraine, a affirmé mercredi le Kremlin, au lendemain de la rencontre à Moscou entre Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.

« Les succès des dernières semaines de l’armée russe sur le champ de bataille ont influencé le déroulement et le caractère des négociations », a déclaré à des journalistes le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov.

12h53 > De nouvelles négociations prévues après la rencontre Poutine-Witkoff

Moscou et Kiev se sont déclarés mercredi prêts à poursuivre les pourparlers sur le conflit en Ukraine, au lendemain d’une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff qui n’a débouché sur aucune percée.

Ces dernières semaines, Washington cherche à faire adopter un plan de paix par les deux camps après presque quatre ans de combats déclenchés par l’offensive du Kremlin contre l’Ukraine en 2022. Mais la recherche d’un compromis est très difficile, alors que sur le front l’armée russe continue de progresser.

12h32 > De Wever reste sur ses positions : Un prêt est impossible dans les conditions actuelles

Dans les conditions actuelles, un prêt de relance pour l’Ukraine utilisant les avoirs russes bloqués en Belgique n’est pas envisageable, a réaffirmé le Premier ministre Bart De Wever mercredi sur VTM. « Je ne peux imaginer que la Commission européenne ose confisquer à une entreprise privée (Euroclear, ndlr) contre la volonté d’un État membre », a-t-il déclaré. « C’est du jamais vu. »

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le commissaire européen à l’Économie, Valdis Dombrovskis, tiendront une conférence de presse mercredi après-midi sur les besoins financiers de l’Ukraine pour 2026 et 2027. La Commission avait avancé trois options, dont le prêt de réparation controversé utilisant les fonds provenant des avoirs de l’État russe, détenus en grande partie chez Euroclear à Bruxelles, une solution que la Belgique juge très risquée. La Commission présente ses textes juridiques mercredi.

« Nous avons le sentiment de ne pas avoir été entendus », avait déjà déclaré, dans la matinée, le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot.

11h42 > Interdiction du gaz russe : l’UE « se condamne » à accélérer sa perte de puissance (Kremlin)

L’accord entre Européens actant la fin des importations de gaz russe à l’automne 2027 signifie que l’Union européenne « se condamne » à « accélérer » sa perte de puissance, a estimé mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

« L’Europe se condamne à des sources d’énergie plus coûteuses, ce qui inévitablement entraînera des conséquences pour l’économie européenne et une diminution de sa compétitivité », a-t-il déclaré lors de son point presse quotidien, en réponse à une question de l’AFP.

« Cela ne fera qu’accélérer le processus amorcé ces dernières années de perte par l’économie européenne de son potentiel de leadership », a encore jugé M. Peskov.

11h39 > Pourparlers sur l’Ukraine : le négociateur de Kiev va s’entretenir à Bruxelles avec les Européens, dit Zelensky

Le négociateur de Kiev dans les pourparlers pour mettre fin à la guerre en Ukraine, Roustem Oumerov, va rencontrer les Européens mercredi à Bruxelles au lendemain de la réunion à Moscou entre les émissaires américains et Vladimir Poutine, a indiqué le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky.

Après Bruxelles, ce négociateur et le chef d’état-major des forces armées ukrainiennes, Andriï Gnatov, « commenceront les préparatifs d’une réunion avec les envoyés du président Trump aux Etats-Unis », a-t-il dit sur X.

11h > La Russie se dit prêt à rencontrer des responsables américains « autant que nécessaire »

Le Kremlin a affirmé mercredi être prêt à rencontrer « autant que nécessaire » des responsables américains pour trouver une issue au conflit en Ukraine, après la réunion à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.

« Nous apprécions la volonté politique du président Trump de continuer à chercher des solutions (…) Nous sommes tous prêts à nous rencontrer autant que nécessaire pour parvenir à un règlement pacifique », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son point presse quotidien auquel participait l’AFP.

09h15 > La Norvège débloque un demi milliard pour fournir de l’armement à l’Ukraine

La Norvège va débloquer 500 millions de dollars afin d’acheter de l’armement américain à destination de l’Ukraine, a-t-il été annoncé alors que les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Otan se réunissent mercredi à Bruxelles. Avec la contribution norvégienne, le paquet PURL (liste des besoins priorisés de l’Ukraine) auquel la Belgique avait contribué à hauteur de 100 millions d’euros, est désormais bouclé.

06h45 > Washington rapporte des « progrès » dans ses négociations avec Moscou

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a fait état de « quelques progrès » dans les négociations avec la Russie pour tenter de trouver un accord mettant fin à la guerre en Ukraine, lors d’un entretien diffusé mardi.

« Et donc, ce que nous avons essayé de faire, et je pense que nous avons fait quelques progrès, est de déterminer ce qui pourrait convenir aux Ukrainiens et leur donner des garanties de sécurité pour l’avenir », a déclaré M. Rubio sur la chaîne Fox News.

06h20 > L’UE entend se passer du gaz russe d’ici à fin 2027

Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne (UE) ont abouti mercredi à un accord concernant l’arrêt progressif des importations de gaz et de gaz naturel liquéfié (GNL) russes d’ici à fin 2027, a indiqué la présidence danoise du Conseil de l’UE.

L’importation de GNL sera totalement interdite à partir de fin 2026. Pour le gaz russe acheminé par gazoduc, l’interdiction d’importation entrera en vigueur à l’automne 2027.

Aucun « compromis » sur les territoires occupés par la Russie en Ukraine n’a été trouvé à l’issue d’une rencontre jugée « utile » mardi à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff, a annoncé le conseiller diplomatique du Kremlin.

Vladimir Poutine a averti mardi que la Russie était « prête » à la « guerre » dans l’éventualité où l’Europe lancerait des hostilités contre elle, juste avant une réunion très attendue à Moscou avec les émissaires américains pour des pourparlers sur l’Ukraine.

Attisées par les conflits en Ukraine et à Gaza, les ventes des 100 plus grands fabricants d’armes au monde ont atteint un nouveau record en 2024, malgré des problèmes de production qui entravent les livraisons, selon un rapport publié lundi. Sur l’année, les ventes se sont élevées à 679 milliards de dollars (586 milliards d’euros), en hausse de 5,9 % sur un an, rapporte l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

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