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Une trêve pascale a été décrétée par Vladimir Poutine en Ukraine, mais les tensions restent palpables malgré ce cessez-le-feu.
Le président russe Vladimir Poutine a décrété une trêve pascale en Ukraine. Ce cessez-le-feu, qui a débuté vendredi à 18 heures, heure belge, doit rester en vigueur jusqu’au lundi de Pâques, à minuit. Cette décision a été officiellement présentée comme un geste humanitaire pour marquer les célébrations de Pâques.
Cependant, cette annonce s’accompagne de réserves. Du côté ukrainien, l'initiative russe inspire peu de confiance. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accueilli cette annonce avec scepticisme. Sur ses réseaux sociaux, il dénonce d'ailleurs des violations de ce cessez-le-feu, avec 387 bombardements et 19 assauts russes recensés entre vendredi et samedi soir. La Russie évoque elle des poussées ukrainiennes repoussées par ses soldats.
Cet état d’esprit semble renforcé par des alertes aériennes signalées sur le sol ukrainien dès l'entrée en vigueur de la trêve, attribuée à des drones russes détectés dans le ciel. Dans les deux pays, ce cessez-le-feu est d'ailleurs perçu comme éphémère. "J'aimerais que nous puissions faire la paix avec l'Ukraine, mais ce cessez-le-feu de Pâques n'est que temporaire, ils nous attaqueront encore après la trêve", regrette par exemple une habitante russe.
Les deux pays ont aussi échangé 246 prisonniers de guerre dans le contexte de ce week-end de Pâques.


















