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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de vouloir «semer le chaos» en Ukraine en multipliant les frappes sur les infrastructures énergétiques et ferroviaires, qui ont entraîné des appels à l’évacuation de familles avec enfants.
A l’approche de l’hiver, la Russie a ciblé ces dernières semaines des installations électriques, gazières ou ferroviaires dans plusieurs régions de l’Ukraine, faisant craindre une campagne similaire à celle d’hivers précédents, quand des millions de personnes avaient par moments été plongées dans le noir ou privées de chauffage.
«L’objectif de la Russie est de semer le chaos, de faire pression psychologiquement sur les gens en frappant les infrastructures énergétiques et ferroviaires», a dénoncé mercredi M. Zelensky devant un groupe de médias dont l’AFP, ses propos étant sous embargo jusqu’à jeudi.
>>> Guerre en Ukraine : revivez toutes les infos de ces derniers jours
Les informations du 9 octobre:
21h33 > Donald Trump affirme qu’il « augmente la pression » pour mettre fin au conflit
Donald Trump a affirmé jeudi qu’il «augmentait la pression» pour mettre fin au conflit en Ukraine, où la guerre déclenchée par l’invasion russe continue malgré ses gestes envers le président russe Vladimir Poutine.
«Oui on augmente la pression. On l’augmente ensemble», a répondu le président américain à la presse dans le Bureau Ovale en recevant le président finlandais Alexander Stubb. «On augmente tous la pression. L’OTAN a été géniale».
17h > Les eurodéputés appellent à une action «coordonnée et proportionnée» contre les drones
Le Parlement européen a condamné jeudi les violations de l’espace aérien européen et les ingérences sur les infrastructures de l’UE. Dans une résolution, les députés appellent à une action «coordonnée et proportionnée», y compris pour éliminer les drones.
Les députés condamnent les «actions imprudentes et l’escalade» de la Russie consistant à violer l’espace aérien d’États membres de l’UE et de l’Otan, notamment la Pologne, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Roumanie au cours des dernières semaines. Ils dénoncent aussi les incursions de drones au Danemark, en Suède et en Norvège.
Ces actes font partie de la «guerre militaire et hybride systématique et des provocations de la Russie contre l’UE» et ses États membres, selon le texte.
14h43 > Kiev ordonne l’évacuation des familles avec enfants à Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine
Les autorités ukrainiennes ont ordonné jeudi l’évacuation de familles avec enfants vivant dans certains quartiers de Kramatorsk, dernière grande ville du Donbass sous contrôle de Kiev, située à une vingtaine de kilomètres de la ligne de front et régulièrement touchée par des frappes russes .«En raison de la détérioration de la situation sécuritaire dans certains territoires de la communauté urbaine de Kramatorsk, une évacuation obligatoire des familles avec enfants a été annoncée», a indiqué le conseil municipal sur Telegram.
05h03 > Trois morts et deux blessés dans des frappes russes à Soumy
Trois personnes sont mortes et deux ont été blessées dans des frappes de drones russes dans la région de Soumy, dans le nord de l’Ukraine, a indiqué mercredi soir le chef de l’administration militaire régionale, Oleg Grygorov.
«La Russie attaque les communautés de la région avec des dizaines de frappes de drones et des bombes aériennes guidées», a-t-il précisé.
Un homme de 46 ans a été tué à Mykolaivska, un autre de 65 ans à Velykopysarivska et un troisième de 66 ans à Bilopilska, selon cette source.
Les informations du 7 octobre:
12h18 > L’Allemagne va autoriser la police à abattre les drones menaçants après l’intrusion de ces derniers dans l’espace aérien
Le gouvernement allemand a indiqué mercredi qu’il allait autoriser sa police à abattre les drones menaçants et échangeait avec Israël et l’Ukraine sur sa propre défense, afin de faire face aux vols d’appareils au-dessus de sites sensibles dont Moscou est suspecté.
Le ministre de l’Intérieur, Alexander Dobrindt, a présenté des amendements législatifs pour renforcer les moyens des policiers qui pourront adopter «des mesures physiques, c’est-à-dire intercepter et abattre des drones».
10h39 > Von Der Leyen a déclaré «L’Europe doit répondre face à la «guerre hybride» menée par la Russie»
L’Europe «doit répondre» face à la «guerre hybride» menée par la Russie, a lancé mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, estimant que «quelque chose de nouveau et de dangereux» se jouait dans le ciel européen.
«Nous ne devons pas seulement réagir, nous devons dissuader. Car si nous hésitons à agir, la zone grise ne fera que s’étendre», a-t-elle mis en garde dans un discours devant le Parlement européen à Strasbourg. «Deux incidents peuvent être une coïncidence. Mais trois, cinq, dix? Il s’agit de campagnes en zone grise contre l’Europe».
La présidente de la Commission européenne est en particulier revenue sur le «mur antidrones», idée qu’elle avait lancée il y a un mois, jugeant qu’il était une réponse indispensable aux réalités de la guerre moderne
10h03> Cinq morts dans des frappes en Russie et en Ukraine
Trois personnes ont été tuées mercredi dans une «frappe de missile» dans la région russe de Belgorod et deux autres dans un bombardement sur la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont annoncé les autorités des deux pays.
Dans la nuit de mardi à mercredi, selon l’armée de l’air ukrainienne, Moscou a attaqué l’Ukraine avec 183 drones, dont 154 ont été abattus, selon cette source.
03h45 > Zelensky accuse la Russie de vouloir déstabiliser l’Europe avec des drones
Se basant sur des renseignements étrangers, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, affirme que les pétroliers de la flotte fantôme servent non seulement à financer la guerre, mais sont également utilisés à des fins de sabotage et de diverses tentatives de déstabilisation en Europe.
« Les récents lancements de drones depuis des pétroliers en sont un exemple », a déclaré Zelensky dans un message vidéo sur X. Il a appelé ses alliés à « prendre des mesures concrètes face à la Russie » afin que « les actions destructrices des Russes ne restent pas sans réponse ».
11H08 > 4 civils tués dans une frappe dans la région de Kherson sous occupation russe
Une frappe de drone a tué quatre personnes dans la partie de la région ukrainienne de Kherson (sud) sous occupation russe, a affirmé mardi le responsable local nommé par Moscou dans ce territoire, qui a accusé Kiev d’avoir visé délibéremment des civils.
Sur Telegram, ce responsable, Vladimir Saldo, a affirmé que ces quatre personnes avaient été tuées sur une route entre les localités de Zavodivka et Gornostaïvka lors d’une attaque ukrainienne de drones «ciblant des véhicules civils».
9H00 > Bilan revu à la hausse
La Russie a annoncé mardi avoir intercepté 210 drones ukrainiens dans la nuit et la matinée, l’une des attaques de Kiev les plus massives depuis le début de l’offensive à grande échelle de Moscou en Ukraine en février 2022.
7H30 > La Russie dit avoir intercepté 184 drones ukrainiens dans la nuit
La Russie a annoncé mardi avoir intercepté dans la nuit 184 drones ukrainiens, Kiev frappant le territoire russe pour le deuxième jour consécutif au moyen d’une des attaques de drones les plus massives en trois ans et demi d’offensive russe en Ukraine.

Les drones ont notamment été abattus au-dessus des régions russes de Koursk (62 drones neutralisés) et de Belgorod (31), frontalières de l’Ukraine, selon un communiqué du ministère russe de la Défense, qui avait annoncé la veille avoir intercepté plus de 250 drones.
Les informations du 6 octobre:
10h48 > Zelensky dénonce la présence de milliers de composants de firmes étrangères dans les drones et missiles russes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé lundi la présence de milliers de composants fournis par des entreprises étrangères, notamment américaines et allemandes ou encore japonaises, dans les systèmes de missiles et drones utilisés par la Russie pour frapper l’Ukraine ce week-end.
« Lors des frappes massives dans la nuit du 5 octobre (de samedi à dimanche), la Russie a utilisé 549 systèmes d’armes contenant 102.785 composants de fabrication étrangère », a affirmé M. Zelensky sur les réseaux sociaux, citant une dizaine de pays accusés de ne pas empêcher ces approvisionnements.
7h03 > Attaque ukrainienne massive avec plus de 250 drones interceptés selon Moscou
La Russie a annoncé lundi avoir intercepté 251 drones ukrainiens pendant la nuit, soit l’une des attaques les plus massives de Kiev en trois ans et demi de conflit, particulièrement intense dans le secteur de la mer Noire.
Sur ce total très inhabituellement élevé, 40 drones ont été abattus au dessus de la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par la Russie en 2014, 62 au dessus de la mer Noire et cinq au dessus de la mer d’Azov, a précisé le ministère russe de la Défense.
Retrouvez les informations de ce dimanche 5 octobre :
20h30 > Zelensky dénonce le silence de l’Occident à la suite d’une attaque russe à grande échelle Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a vivement critiqué l’absence de «véritable réaction» de la part de l’Occident dimanche, à la suite d’une nouvelle attaque russe de grande ampleur. «Malheureusement, il n’y a pas de réaction adéquate et forte de la part du monde face à tout ce qu’il se passe», a dénoncé M. Zelensky dans son allocution quotidienne, soulignant l’ampleur croissante des attaques. «C’est exactement pour cela que Poutine agit ainsi: il se moque tout simplement de l’Occident», a-t-il affirmé.
Le président ukrainien a par ailleurs souligné que Moscou avait jusqu’à présent rejeté toutes les propositions visant à mettre fin à la guerre ou à cesser ses attaques. «La Russie tente ouvertement de détruire nos infrastructures civiles et, à l’approche de l’hiver, cible les infrastructures gazières, la production et le transport d’énergie», a ajouté Volodymyr Zelensky.
18h > Une enquête pour «crime de guerre» ouverte après la mort d’un photojournaliste français Une enquête pour «crime de guerre» a été ouverte en France après la mort du photojournaliste français Antoni Lallican, tué dans une attaque de drones en Ukraine, a indiqué dimanche le parquet national antiterroriste français (Pnat).
Les investigations sont confiées à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), précise le Pnat, sollicité par l’AFP.
Antoni Lallican, 37 ans, a été tué vendredi matin dans une attaque de drones dans le Donbass, dans l’est de Ukraine, au cours de laquelle un journaliste ukrainien, Georguiï Ivantchenko, a quant à lui été blessé.
14h40 > Cinq morts dans des frappes russes Cinq personnes ont été tuées dimanche dans des frappes russes sur les régions ukrainiennes de Zaporijjia (sud) et de Lviv (ouest), ont rapporté les autorités locales.
A Lviv, région qui a été plus épargnée que d’autres depuis le début de l’invasion russe en 2022, quatre personnes ont été tuées et six autres blessées, a indiqué sur Telegram son gouverneur Maksym Kozytsky.
Selon le maire de la ville éponyme, Andriï Sadovy, un complexe industriel a pris feu après cette attaque qui a aussi touché des immeubles résidentiels. Une autre entreprise industrielle a été ciblée dans la région de Vinnytsia (centre-ouest), a rapporté une responsable locale, Natalia Zabolotna.
A Zaporijjia, une personne a été tuée et 10 personnes ont été blessées, selon le gouverneur régional Ivan Fedorov. Une infrastructure électrique a notamment été touchée, provoquant des coupures de courant.
Des pannes de courant ont aussi eu lieu dans la région de Tchernigiv (nord), où des entreprises et un bâtiment résidentiel, ainsi que des infrastructures électriques ont été touchées, a indiqué le gouverneur Viatcheslav Tchaous.
Plusieurs autres villes, notamment près du front dans l’est, ont été frappées, faisant plusieurs blessés, selon les autorités locales.
8H49 : la Pologne mobilise des avions pour protéger son ciel après une attaque russe à Zaporijjia
La Pologne a mobilisé des avions et des systèmes au sol pour protéger son ciel dans la nuit de samedi a dimanche, ont rapporté les autorités locales, tandis qu’une frappe russe sur la région ukrainienne de Zaporijjia a fait un mort.
Selon le gouverneur de la région de Zaporijjia (sud-est) Ivan Fedorov, cette «frappe combinée» russe a tué une femme et fait neuf blessés. Sur Telegram, il a publié des photos montrant le site touché, avec un bâtiment de plusieurs étages partiellement détruit.
De leur côté, les forces armées de la Pologne ont annoncé dimanche sur X le déploiement d’avions et la mise en état d’alerte de défenses au sol pour protéger l’espace aérien du pays, notamment dans les régions proches de l’Ukraine.
La Russie multiplie les attaques en Ukraine, visant notamment les installations énergétiques ukrainiennes à l’approche de l’hiver.
Retrouvez les informations de ce vendredi 3 octobre :
9H16 > Trump juge que l’Ukraine peut regagner l’intégralité de son territoire
Donald Trump, changeant abruptement d’approche face au conflit en Ukraine, a jugé mardi que Kiev pourrait «regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin» face à la Russie.
«Cela fait trois ans et demi que la Russie mène sans direction claire une guerre qu’une Vraie Puissance Militaire aurait remportée en moins d’une semaine», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, estimant que le pays de Vladimir Poutine «ressemblait beaucoup à un +tigre de papier+».
Donald Trump avait sèchement lancé en début d’année au président ukrainien Volodymyr Zelensky qu’il n’avait «pas les cartes en main», et l’avait appelé par la suite à faire des «échanges de territoire».
Après avoir vu le chef d’Etat ukrainien à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le républicain estime désormais que «avec du temps, de la patience et le soutien financier de l’Europe et en particulier de l’Otan, c’est tout à fait une option de revenir aux frontières d’où ce conflit a débuté».
«Poutine et la Russie ont de GROS problèmes économiques et c’est le moment pour l’Ukraine d’agir», a encore jugé le président américain, dans ce long message publié sur Truth Social.
«Dans tous les cas, je souhaite le meilleur aux deux pays. Nous allons continuer à fournir des armes à l’Otan pour que l’Otan en fasse ce qu’elle veut. Bonne chance à tout le monde!», a-t-il écrit en conclusion.
9h14 > Une quinzaine de blessés dans une salve de centaines de drones russes
Une quinzaine de personnes ont été blessées au cours de la nuit en Ukraine dans une attaque russe impliquant des centaines de drones, qui a provoqué des coupures d’électricité, ont annoncé mercredi les autorités.
Ces nouvelles frappes russes d’ampleur interviennent alors que le président américain Donald Trump a donné lundi 50 jours à Moscou pour parvenir à un accord de paix avec l’Ukraine, sous peine de sanctions sévères.
Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a tiré au cours de la nuit près de 400 drones explosifs et de nombreux leurres, dont 198 ont été abattus et 145 autres perdus sans atteindre leur cible.
Ces frappes ont notamment visé Kharkiv (nord-est), la deuxième ville du pays, Kryvyï Rig (centre), la cité natale du président Volodymyr Zelensky, et Vinnytsia (centre), touchant des installations industrielles et des bâtiments résidentiels, selon les autorités.
Selon M. Zelensky, 15 personnes ont été blessées dans ces attaques qui ont aussi provoqué des coupures de courant.
8H21 Le trafic a repris samedi vers 7h00 à l’aéroport de Munich après une deuxième nuit d’interruption
À la suite de l’observation de deux drones à proximité de l’aéroport bavarois, le trafic avait été interrrompu «La capacité va progressivement augmenter», a fait savoir un porte-parole de l’aéroport. Les responsables avertissent les passagers d’éventuels retards à prendre en compte tout au long de la journée de samedi. Les voyageurs sont priés de vérifier le statut de leur vol auprès de leur compagnie.
Le trafic avait été suspendu vendredi vers 21h30 après une nouvelle alerte aux drones. Vingt-trois vols qui devaient atterrir à Munich ont été déroutés et 12 annulés, et 46 vols au départ de l’aéroport bavarois ont été annulés ou reportés, affectant 6.500 passagers au total, a précisé l’aéroport. Une partie d’entre eux a passé la nuit sur place.
Une première fermeture du deuxième plus grand aéroport d’Allemagne dans la nuit de jeudi à vendredi avait entraîné l’annulation de plus de 30 vols, avec près de 3.000 passagers bloqués.
L’Allemagne est sur le qui-vive face à la menace des drones, alors que plusieurs pays européens ont signalé des incursions dans leur espace aérien. Ce type d’incidents se multiplie en Europe, les membres de l’Union européenne soupçonnant la Russie d’être à l’origine de ces survols de sites sensibles.
Retrouvez les informations de ce vendredi 3 octobre :
23h39 > L’aéroport de Munich à nouveau fermé après le signalement de drones
20h06 > Un drone à nouveau aperçu près de l’aéroport de Munich
Un drone a de nouveau été aperçu vendredi près de l’aéroport de Munich, cette fois au-dessus d’un site militaire, a déclaré une porte-parole de l’armée allemande. Un lien avec les précédentes incursions de drone sur le site de l’aéroport n’est pas officiellement établi.
Le site concerné est une ancienne base aérienne de l’armée à Erding. L’armée y opère un laboratoire d’innovation pour le développement de drones.
La porte-parole n’a toutefois pas apporté plus de détail, évoquant des raisons sécuritaires.
18h33 > Le photographe français Antoni Lallican tué en Ukraine dans une attaque de drone
Le photojournaliste français Antoni Lallican, 37 ans, a été tué vendredi dans le Donbass, dans l’est de Ukraine, dans une attaque de drone, ont annoncé les organisations de journalistes EFJ-IFJ et SNJ.
Un journaliste ukrainien, Heorgiy Ivanchenko, a également été blessé lors de la même attaque, ont indiqué les Fédérations Européenne et Internationale des journalistes et le Syndicat national des journalistes, selon qui l’attaque s’est produite vers 07H20 GMT vendredi matin.
18h16 > L’armée suisse veut se doter rapidement d’un système antidrones
L’armée suisse a indiqué vendredi vouloir acquérir un système de défense contre les «minidrones», alors que plusieurs pays européens ont signalé récemment des incursions dans leur espace aérien, pointant du doigt la Russie.
Les dirigeants européens, face aux multiples incursions russes, cherchent à mettre en place un «mur» antidrones pour se protéger.
16h53 > Le chef du commandement spatial britannique s’inquiète de la menace russe dans l’espace
Le chef du commandement spatial britannique s’est dit vendredi «très inquiet» des tentatives de brouillage «constantes» et du pistage des satellites militaires britanniques par la Russie, dans un entretien à la BBC.
Même s’ils sont équipés de technologies anti-brouillage, «nous constatons que nos satellites sont brouillés par les Russes de manière assez constante», a déclaré le major général Paul Tedman, précisant ensuite que cela se produisait «chaque semaine».
14h54 > Une frappe russe dans l’est de l’Ukraine tue 13.000 cochons Une attaque de drone russe a provoqué un incendie dans un élevage porcin du nord-est de l’Ukraine, tuant environ 13.000 bêtes, ont indiqué vendredi les secours. Les animaux n’ont pas été épargnés par les trois ans et demi de guerre sur le sol ukrainien. De précédentes frappes russes avaient touché des écuries ou des zoos.
«Environ 13.000 cochons sont morts à la suite d’une attaque de drone russe sur une exploitation agricole de la commune de Novovodolazka», dans la région de Kharkiv (nord-est), a indiqué le Service ukrainien des situations d’urgence, soulignant qu’un employé de l’exploitation avait été blessé.
Des photos diffusés par ce service montraient des carcasses de cochons agglutinées, en partie noircies par les flammes, sous le toit éventré de leur étable.
Les cochons étaient répartis dans huit bâtiments au total, s’étendant sur un peu plus de 13.000 mètres carrés, et toutes les étables ont été détruites par le feu, selon cette même source.
14h11 : la Russie a lancé une grande attaque contre des sites de production de gaz en Ukraine, « ces attaques «n’ont aucun sens militaire»
La Russie a lancé pendant la nuit «la plus grande attaque» sur des sites de production de gaz en Ukraine depuis le début de son invasion en 2022, avec 35 missiles et 60 drones, a annoncé vendredi l’opérateur d’Etat Naftogaz.
La Russie pilonne les installations énergétiques — surtout électriques — ukrainiennes depuis 2022 mais c’est l’hiver dernier qu’elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de gaz .«L’ennemi a mené la plus grande attaque massive contre l’infrastructure d’extraction de gaz depuis le début de la guerre», a déclaré Naftogaz dans un communiqué.
La Russie a visé des sites du groupe dans les régions de Kharkiv (nord-est) et Poltava (centre), a-t-il précisé, ajoutant que seulement une partie des projectiles les visant avaient pu être abattus .«Une partie importante de nos installations est endommagée. Certains dégâts sont critiques», a déploré le PDG du groupe Serguiï Koretsky sur Facebook, dénonçant «la terreur délibérée» de Moscou contre des sites civils.
Ces attaques «n’ont aucun sens militaire» et «visent uniquement à perturber la saison de chauffage et à nous priver de la possibilité de chauffer les maisons des Ukrainiens en hiver», a-t-il renchéri.
10h51 > La Russie a mené des frappes contre des installations énergétiques en Ukraine

La Russie a attaqué des installations énergétiques ukrainiennes dans plusieurs régions du pays à l’aide de drones et de missiles, a annoncé vendredi l’armée de l’air ukrainienne. Les principales frappes ont eu lieu dans la région centrale de Poltava et à Kharkiv, dans l’est du pays.
Aucune victime n’a été signalée dans la région de Poltava, mais plusieurs écoles sont passées à l’enseignement à distance afin de protéger les élèves. À Kharkiv, trois personnes ont été blessées. Selon le service de protection civile, un incendie provoqué par des attaques de drones a causé la mort de 13.000 porcs dans un site d’élevage situé dans la municipalité de Nova Vodolaha, dans la région de Kharkiv.
Des dégâts ont également été signalés dans les régions de Soumy, Dnipropetrovsk, Odessa ainsi que dans la zone de Kiev. Le ministère de l’Énergie à Kiev a précisé que des installations de transport de gaz avaient aussi été visées.
D’après l’armée de l’air, près de 400 drones et 35 missiles de différents types ont été utilisés lors des frappes, dont 18 missiles et 78 drones de combat qui ont touché 15 sites. Des débris sont également tombés sur six autres endroits.
9h36 > L’Ukraine rompt ses relations diplomatiques avec le Nicaragua
L’Ukraine a annoncé avoir rompu ses relations diplomatiques avec le Nicaragua, qu’elle accuse d’avoir reconnu la « souveraineté » russe sur cinq régions ukrainiennes occupées par Moscou. « L’Ukraine a officiellement rompu ses relations diplomatiques avec la République du Nicaragua », a déclaré jeudi le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, sur le réseau social X.
« Cette décision est prise en réponse à la reconnaissance par le Nicaragua de la soi-disant +souveraineté+ de la Russie sur les territoires ukrainiens temporairement occupés dans les régions de Donetsk, Lougansk, Zaporijia, Kherson et Crimée », a-t-il expliqué. Le Nicaragua, principal allié de la Russie et de la Chine en Amérique centrale, a signé en septembre des accords commerciaux avec ces cinq régions à la souveraineté contestée.
Ces accords, qui prévoient l’exportation de denrées alimentaires et de produits agricoles dans ces régions, ont été signés à Moscou par Laureano Ortega Murillo, fils des coprésidents nicaraguayens Daniel Ortega et Rosario Murillo, alliés du président russe Vladimir Poutine. Selon la déclaration de M. Sybiga sur X, la décision du Nicaragua constitue « une tentative délibérée de porter atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale » de l’Ukraine.
8h30 > Vladimir Poutine ironise sur les survols de drones au Danemark et envoie un avertissement à l’OTAN et aux États-Unis
Le président russe Vladimir Poutine a réagi avec humour aux rapports faisant état de drones russes survolant le Danemark la semaine dernière. « Je ne recommencerai plus, promis », a-t-il lancé lors d’un forum à Sotchi, tout en laissant entendre que Moscou suivait de près la « militarisation croissante de l’Europe » et qu’une riposte serait inévitable.
Les drones avaient provoqué la fermeture de plusieurs aéroports au Danemark et contraint des vols à être détournés vers la Norvège, la Pologne, et plus récemment, l’Allemagne. La Commission européenne a accusé la Russie d’être derrière ces incidents, accusation que Moscou a niée. Poutine estime que l’« hystérie » autour de ces drones vise surtout à détourner l’attention des difficultés des pays occidentaux.
Selon le président russe, la montée des investissements militaires européens justifie une réaction ferme de la part de la Russie. « La réponse aux menaces sera, au minimum, très convaincante. Je dis bien une réponse. Nous n’avons jamais nous-mêmes initié de confrontation militaire », a-t-il souligné. Il a également reproché à l’Europe de « continuer à aggraver » le conflit en Ukraine et d’entraver toute solution pacifique.
La semaine dernière, Donald Trump avait qualifié la Russie de « tigre de papier » sur son réseau social Truth Social, estimant que l’Ukraine pourrait récupérer la totalité de son territoire perdu. Poutine a balayé cette critique : « Sommes-nous un tigre de papier ? Qu’est-ce que l’OTAN dans ce cas ? » Il a par ailleurs jugé « stupide » l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Alliance.
Le président russe a également adressé un avertissement aux États-Unis concernant la livraison éventuelle de missiles de croisière Tomahawk à l’Ukraine. Selon lui, ces armes ne modifieraient pas l’équilibre sur le terrain, mais risqueraient de tendre les relations russo-américaines. Cette annonce intervient alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé Washington à fournir des Tomahawk et autres armes à longue portée, et que le vice-président américain J.D. Vance a confirmé que cette option était sérieusement étudiée.
Enfin, Poutine a évoqué la possibilité qu’un autre pays procède à un essai nucléaire, assurant que la Russie suivrait ces développements. « Certains signes indiquent qu’un autre pays se prépare à cet essai », a-t-il précisé, sans nommer de nation. Il a également réitéré son souhait de négocier avec les États-Unis pour prolonger le traité sur les armes nucléaires START.
Jeudi 2 octobre :
21h15 > Poutine dit que l’envoi de missiles Tomahawk à Kiev serait une « nouvelle escalade » entre Moscou et Washington
Vladimir Poutine a estimé jeudi que l’envoi à Kiev de missiles longue portée américains Tomahawk serait « une nouvelle escalade » entre Moscou et Washington, des responsables américains ayant envisagé la vente de ces armements aux Européens pour les livrer à l’Ukraine.
« Employer des Tomahawk est impossible sans la participation directe de militaires américains. Cela signifierait une nouvelle escalade (…), notamment dans les relations entre la Russie et les Etats-Unis », a averti le président russe, lors d’un forum de discussions à Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie.
20h10 > Poutine qualifie de « piraterie » l’interception d’un pétrolier en France
Le président russe Vladimir Poutine a qualifié jeudi de « piraterie » l’interception au large des côtes françaises d’un pétrolier suspecté de faire partie de la flotte fantôme russe, disant ne « pas savoir » si ce navire était lié à la Russie.

« C’est de la piraterie. Car (…) le pétrolier a été arraisonné dans les eaux neutres, sans aucun fondement. Visiblement, ils cherchaient quelque chose, des marchandises militaires, des drones, ou des choses comme ça. Mais il n’y a rien de ça là-bas », a-t-il déclaré, lors d’un forum de discussions depuis Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie.
19h55 > Poutine accuse Kiev de mener des frappes autour de la centrale de Zaporijjia, menace de riposter
Le président russe Vladimir Poutine a accusé jeudi l’armée de Kiev de mener des frappes autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, sous contrôle russe et privée d’alimentation électrique externe depuis plus d’une semaine, menaçant de s’en prendre en riposte aux infrastructures énergétiques ukrainiennes.
« Ils (les autorités ukrainiennes) ont encore des centrales électriques qui fonctionnent, des centrales nucléaires de leur côté. Qu’est-ce qui nous empêcherait de riposter ? Qu’ils y réfléchissent », a-t-il affirmé lors d’un forum de discussions à Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie.
18h21 > Poutine dit observer « la militarisation de l’Europe », promet une « réponse aux menaces »
Le président russe Vladimir Poutine a dit jeudi que la Russie suivait attentivement « la militarisation croissante de l’Europe », promettant une « réponse aux menaces », au moment où les pays européens multiplient les investissements militaires depuis l’attaque du Kremlin contre l’Ukraine en 2022.
« La réponse aux menaces sera, pour le moins, très convaincante. Je dis bien la réponse. Nous n’avons nous-même jamais initié une confrontation militaire », a déclaré M. Poutine lors d’un forum depuis Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie.
17h06 > Flotte fantôme russe : Macron annonce une réunion de chefs d’état-major européens
Emmanuel Macron a annoncé jeudi une réunion dans les « prochains jours » de chefs d’état-major européens pour agir contre la flotte fantôme, ces navires clandestins qui permettent à la Russie d’exporter son pétrole en contournant les sanctions occidentales.
Le président français a plaidé pour franchir un « pas » dans « la politique d’entrave » de ces navires. « De manière très concrète, dans les prochains jours, nos chefs d’état-major, en coordination avec l’OTAN, dans le cadre de la coalition des volontaires, se réuniront pour bâtir des actions communes », a-t-il déclaré à Copenhague après un sommet de chefs d’Etat et de gouvernement.
15h26 : la Russie se sent assez forte pour mener « une escalade de guerre », estime Zelensky
« Les récents incidents impliquant des drones à travers l’Europe sont le signe que la Russie se croit suffisamment forte pour mener une escalade de la guerre », a estimé jeudi Volodymyr Zelensky lors d’un sommet international au Danemark. « Nous sommes dans une nouvelle réalité et tout le monde l’a compris », a affirmé le président ukrainien devant ses partenaires de la Communauté politique européenne (CPE), un organe informel composé de 47 pays.
Pour lui, Moscou cherche à diviser l’Europe, « et nous devons faire l’exact opposé : agir ensemble et avec force ».Après les survols de drones, des militaires ukrainiens sont venus au Danemark pour partager leur expérience en matière de détection et d’interception de drones. « C’est le premier pas vers un mur anti-drones pour protéger toute l’Europe », a-t-il lancé, appelant les partenaires à « des solutions coordonnées ».
Le sujet de la protection du flanc est de l’Europe au travers d’un « mur anti-drones » a été abordé mercredi par les dirigeants européens lors d’un sommet à 27 dans la capitale danoise. L’idée fait son chemin malgré les réticences de l’Allemagne et de certains pays du sud de l’UE.
Volodymyr Zelensky a souligné que la menace concernait l’ensemble du continent : « Si les Russes osent lancer des drones contre la Pologne ou violer l’espace aérien du nord de l’Europe, cela peut arriver partout en Europe de l’Ouest ou au sud. » Le président ukrainien a également réclamé un 19e paquet contre la Russie, incluant l’ensemble de l’infrastructure pétrolière qui « alimente la machine de guerre » de Moscou. Les États membres de l’UE discutent ce jeudi encore de ce 19e train de sanctions.
M. Zelensky a appelé à viser aussi la flotte fantôme, ces navires pétroliers utilisés par la Russie pour exporter son pétrole malgré les sanctions internationales, ainsi que les propriétaires des compagnies concernées.Outre la défense, les débats de jeudi devaient également aborder la sécurité économique, le trafic de drogue et les migrations.
14h39 : Les menaces de la Russie suite au gel des actifs russes prouve que les sanctions fonctionnent, selon l’UE
Des menaces percolent dans les médias russes selon lesquelles Moscou projette de nationaliser et vendre des avoirs étrangers sur son territoire, en représailles au projet européen d’adosser un nouveau grand prêt à l’Ukraine aux actifs souverains russes immobilisés dans l’UE, a reconnu jeudi la Commission européenne.
« Cela prouve très clairement que nos sanctions fonctionnent très bien contre la Russie », selon un porte-parole de la Commission, interrogé à ce sujet lors du point presse de la mi-journée.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a souligné mercredi encore la nécessité d’accroître la pression sur la Russie, dont l’économie est fragilisée : « les taux d’intérêt en Russie sont de 17 % ; l’inflation est nettement supérieure à 10 % ; au moins 40 % du budget russe est consacré à la défense cette année ; et selon les prévisions, la croissance du PIB de la Russie devrait ralentir, passant de 4,3 % en 2024 à 0,9 % en 2025. » Les États membres de l’UE discutent ce jeudi encore du 19e paquet de sanctions contre la Russie.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répété jeudi que Moscou considérait le projet européen relatif aux actifs immobilisés comme une confiscation. « Tout cela ressemble à un gang en pleine action, certains de ses membres faisant le guet tandis que d’autres s’occupent du vol, et d’autres encore, comme la Belgique, criant : ’Les gars, partageons la responsabilité’. C’est ainsi que nous voyons les choses », a déclaré le porte-parole du président russe, cité par l’agence d’État TASS.
14h12 > La Russie et l’Ukraine ont échangé 185 prisonniers de guerre de chaque camp
La Russie et l’Ukraine ont échangé 185 prisonniers de guerre de chaque camp, a annoncé jeudi Moscou, ce type d’opération étant l’un des seuls domaines où les deux pays continuent de coopérer après plus de trois ans et demi de conflit.
« 185 militaires russes ont été rapatriés depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev. En échange, 185 prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes ont été remis », a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, précisant que vingt civils ont également été remis à Moscou.
13h21 > La guerre en Ukraine est un échec russe, selon la Première ministre danoise
«Cette guerre est un échec russe», a déclaré la Première ministre danoise Mette Frederiksen à l’ouverture de la réunion des dirigeants européens, à Copenhague jeudi. Lorsque la Russie a envahi l’Ukraine en 2022, le président Vladimir Poutine voulait conquérir Kiev, renverser le gouvernement ukrainien et diviser l’Europe, a-t-elle rappelé. «Il a échoué.»
La cheffe du gouvernement a souligné l’importance du soutien à l’Ukraine, notamment par des livraisons accrues et plus rapides d’armes et de munitions et par le financement des forces armées ukrainiennes. Cependant, compte tenu de la guerre hybride russe, qui touche également l’Europe, une économie européenne forte est nécessaire, en plus d’une armée forte, a-t-elle ajouté.
12h12 > Retour à la normale à Tchernobyl, le courant rétabli
La situation est revenue à la normale à l’ancienne centrale nucléaire accidentée de Tchernobyl, en Ukraine, après une coupure d’électricité causée la veille par un bombardement russe à proximité, ont indiqué jeudi les autorités.
Une frappe de drones russes mercredi sur une installation électrique avait provoqué, selon Kiev, une coupure de courant de plus de trois heures qui a notamment affecté la chape métallique étanche isolant le réacteur accidenté qui contient les éléments hautement radioactifs.
L’incident n’a pas provoqué de fuite de radioactivité, selon l’Ukraine. «Tout fonctionne normalement aujourd’hui», a assuré le service de presse du ministère de l’Énergie. «L’alimentation électrique a été rétablie» et le site «fonctionne dans un mode habituel», a confirmé le service de presse de l’administration de la zone d’exclusion de Tchernobyl qui entoure la centrale dans un rayon de 30 kilomètres.
12h > De Wever veut que les autres pays soient transparents sur les avoirs russes chez eux
Si les actifs russes immobilisés sont utilisés pour fournir un «prêt de réparation» à l’Ukraine, comme le souhaite la Commission européenne, Bart De Wever veut que les autres pays européens qui tiennent immobilisés, comme la Belgique, des avoirs de la Banque centrale russe se manifestent et soient logés à la même enseigne. Il l’a affirmé jeudi lors d’une conférence de presse à Copenhague, en marge de rendez-vous internationaux.
À la fin du sommet européen informel de mercredi dans la capitale danoise, le Premier ministre belge a pris la parole à la table des chefs d’État et de gouvernement pour soulever ses inquiétudes quant au plan de la Commission. Cette dernière souhaite adosser aux actifs russes immobilisés un prêt de 140 milliards pour l’Ukraine, qui a grandement besoin de liquidités pour continuer à résister à la Russie.
11h36 > Macron appelle les Européens à « accroître la pression » sur la flotte fantôme russe avec des contrôles
Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi les Européens à s’organiser, en « étroite coordination » avec l’Otan, pour « accroître la pression » sur la flotte de navires clandestins qui permettent à la Russie d’exporter son pétrole en contournant les sanctions occidentales.
« Il est extrêmement important d’accroître la pression sur la flotte fantôme parce que ça réduit clairement la capacité de la Russie à financer son effort de guerre », a-t-il déclaré à l’ouverture d’un Sommet de la Communauté politique européenne (CPE) à Copenhague en citant en exemple l’arraisonnement d’un navire suspect au large des côtes françaises et les contrôles effectués à bord.
11h15 > La Russie peut violer l’espace aérien « n’importe où en Europe », avertit Zelensky
Les récentes violations de l’espace aérien par la Russie et l’envoi de drones dans le ciel aérien polonais montrent que cela peut arriver « n’importe où en Europe », a mis en garde jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
« Les incidents de drones à travers Europe montrent clairement que la Russie est prête à une escalade dans cette guerre et qu’il n’a jamais été question simplement de l’Ukraine », a-t-il déclaré depuis Copenhague à l’occasion d’un sommet de la Communauté politique européenne (CPE).
11h06 > Pétrolier fantôme russe : la garde à vue des deux membres d’équipage prolongée
La garde à vue de deux membres d’équipage d’un navire appartenant à la flotte fantôme russe, le « Boracay », arraisonné au large des côtes françaises, a été prolongée, a annoncé jeudi le procureur de la République de Brest.
Débutées mardi, « les deux mesures de garde à vue en cours, concernant les personnes se présentant comme le commandant du navire et son second, ont fait l’objet d’une décision de prolongation hier » mercredi, a indiqué à l’AFP Stéphane Kellenberger.
Baptisé « Pushpa » ou « Boracay », le navire de 244 mètres de long, battant actuellement pavillon du Bénin, est sous sanctions européennes pour son appartenance à la flotte utilisée par Moscou afin de contourner les sanctions occidentales contre ses ventes de pétrole.
11h > Abattre les avions russes aurait été une erreur, estime le chef de l’armée estonienne
Le chef des forces armées estoniennes a défendu la réponse apportée à l’incursion russe dans l’espace aérien de son pays, affirmant que choisir d’abattre les avions, comme certains l’ont suggéré, aurait été une erreur stratégique.
« Je maintiens que cela aurait été une erreur stratégique de les abattre cette fois-ci. Les conséquences pour nous auraient été bien pires que le succès diplomatique que nous avons obtenu en résolvant l’incident. Et bon nombre de nos alliés n’auraient probablement pas compris une telle décision », a analysé Andrus Merilo dans une interview diffusée mercredi soir à la télévision estonienne.


















