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Selon le journaliste, l’offensive est menée par «de petits groupes d’infanterie russes à moto ou à bord d’autres véhicules, qui mènent des attaques ponctuelles. Ils ont trouvé un point faible dans une zone en sous-effectif et ont pénétré jusqu’à dix-huit kilomètres de profondeur avec de petites unités.»
Pour M. De Decker, les heures à venir seront décisives. «Plus cela dure, plus le risque est grand que les tentatives russes d’occuper la région deviennent permanentes. Du matériel plus lourd pourrait alors suivre. L’Ukraine souffre d’une pénurie d’effectifs et a initialement tenté de stopper l’avancée avec des drones, mais cela n’a eu qu’un effet limité.»
Cette avancée menace une voie d’approvisionnement stratégique vers Sloviansk et Kramatorsk. «Si elle tombe aux mains des Russes et que la situation s’empire, cela pourrait constituer un atout majeur pour Poutine vendredi à la table des négociations avec Trump en Alaska», analyse le correspondant. Il estime qu’un retrait tactique s’impose sur certains fronts, mais que les positions sont «trop souvent maintenues».
La Russie occupe actuellement environ trois quarts de la province de Donetsk. L’effondrement de sections du front menace de livrer toute la région aux mains russes et met également la ville-clé de Kramatorsk dans le collimateur à terme. Les porte-paroles de l’armée ukrainienne nient pour l’instant la percée russe. L’information a d’abord été rapportée par le projet de surveillance ukrainien DeepState, sur base de sources ouvertes et de témoignages de militaires.



















