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Les présidents russe et américain doivent se retrouver vendredi en Alaska, dans le cadre des efforts de Trump pour mettre fin au conflit entamé en février 2022. Une rencontre sans le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui ne cesse d’exiger d’être partie prenante.
«Nous, dirigeants de l’Union Européenne, saluons les efforts du président Trump visant à mettre fin à la guerre (...) et à atteindre une paix juste et durable», indiquent les signataires, selon lesquels cette paix «doit respecter le droit international, y compris les principes d’indépendance, de souveraineté, d’intégrité territoriale et le principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force.»
C’est pourquoi des négociations constructives ne peuvent avoir lieu que dans le cadre d’un cessez-le-feu décidé par les deux parties, estiment les leaders européens. Dans l’intervalle, ceux-ci soulignent qu’ils continueront à fournir «un soutien politique, financier, économique, humanitaire, militaire et diplomatique à l’Ukraine» et à «maintenir et imposer des mesures restrictives à l’encontre de la Fédération de Russie.»
Et d’ajouter: «la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine a des implications plus larges pour la sécurité européenne et internationale. Nous partageons la conviction qu’une solution diplomatique doit protéger les intérêts vitaux de sécurité de l’Ukraine et de l’Europe.»
À cet effet, les Etats membres se disent prêts à contribuer davantage aux garanties de sécurité et continueront de soutenir l’Ukraine dans son projet d’adhésion à l’UE.
La Hongrie n’a pas souhaité se joindre à cette déclaration.



















