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Guerre en Ukraine : Zelensky accuse la Russie de représenter une « menace mondiale » après la coupure d’électricité à Tchernobyl

Par RTL info
Retrouvez toutes les informations concernant la guerre en Ukraine de ces derniers jours.

Après plusieurs violations de l’espace aérien de l’Otan par la Russie, au-dessus de la Pologne et de l’Estonie, ce sont les survols de plusieurs aéroports par des drones qui inquiètent les autorités européennes. Sur le terrain, la Russie continue sa progression, mais lentement.

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21h57 > Electricité coupée à Tchernobyl : Zelensky accuse la Russie d’être une « menace mondiale »

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé mercredi la Russie de constituer une «menace mondiale», après qu’un bombardement russe a coupé l’électricité alimentant la structure de confinement de l’ancienne centrale de Tchernobyl.

«Chaque jour où la Russie prolonge la guerre, refuse de mettre en oeuvre un cessez-le-feu complet et fiable, et continue de frapper tous nos sites énergétique — y compris ceux essentiels à la sûreté des centrales nucléaires et autres installations nucléaires — est une menace mondiale», a déclaré M. Zelensky sur Facebook.

20h27 > Le site nucléaire de Tchernobyl privé d’électricité après une attaque russe, selon Kiev

L’alimentation en électricité de la structure de confinement abritant une partie de la centrale nucléaire de Tchernobyl, détruite pendant la catastrophe nucléaire en 1986, a été coupée par un bombardement russe, a annoncé mercredi le ministère ukrainien de l’Energie.

«A la suite de surtensions, le Nouveau confinement de sécurité, une installation clef qui isole le quatrième réacteur détruit de la centrale nucléaire de Tchernobyl et empêche la libération de matériaux radioactifs dans l’environnement, s’est retrouvé sans alimentation électrique», a précisé le ministère sur Telegram.

20h09 > Pétrolier fantôme russe: deux membres d’équipage en garde à vue

Deux membres d’équipage du pétrolier de la flotte fantôme russe arraisonné au large des côtes françaises ont été placés en garde à vue, a indiqué mercredi à l’AFP le procureur de Brest Stéphane Kellenberger.

Ces deux membres d’équipage «se présentent comme le commandant du navire et son second», a précisé le magistrat, alors que le pétrolier est soupçonné d’être impliqué dans un survol de drones au Danemark.

18h18 > Des militaires français à bord du pétrolier fantôme russe arraisonné au large de Saint-Nazaire

Des militaires français sont montés à bord du pétrolier de la flotte fantôme russe arraisonné au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), et soupçonné d’être impliqué dans un survol de drones au Danemark, ont constaté mercredi des journalistes de l’AFP ayant survolé le navire.

Les militaires, en treillis et cagoulés, patrouillaient sur le pont du bateau mercredi après-midi, ont constaté un photographe et un journaliste reporter d’images. Le navire a été «arraisonné samedi dernier» et une «équipe de visite est montée à bord».

16h17 > Un pétrolier fantôme russe était au large du Danemark lors des survols de drones

Un pétrolier de la flotte fantôme russe, soupçonné d’être impliqué dans des survols de drones au Danemark, a navigué au large des côtes danoises entre le 22 et le 25 septembre, selon une analyse AFP des données du site maritime spécialisé VesselFinder.

Baptisé «Pushpa» ou «Boracay», ce navire, battant pavillon du Bénin et sous sanctions de l’Union européenne pour son appartenance à la flotte fantôme russe, est immobilisé depuis plusieurs jours au large des côtes françaises.

15h45 > « Rien n’est exclu » en termes de riposte si un avion russe viole l’espace aérien européen

Le président français Emmanuel Macron a déclaré jeudi que rien ne pouvait être « exclu » en termes de riposte si un avion russe viole de nouveau l’espace aérien.

« Conformément à la doctrine de l’ambiguïté stratégique, je peux vous dire que rien n’est exclu », a-t-il dit dans une interview au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Le 24 septembre, Emmanuel Macron avait affirmé que les pays de l’Otan devaient « monter d’un cran » leur riposte en cas de « nouvelles provocations » russes, après des précédents en Pologne, Roumanie et Estonie. Mais « on ne va pas ouvrir le feu », avait-il ajouté, contredisant sur ce point le président américain Donald Trump.

14h00 > La progression russe ralentit encore en septembre

La progression de l’armée russe en Ukraine a de nouveau ralenti en septembre, surtout dans la région de Donetsk, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), qui travaille avec le Critical Threats Project (CTP).

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ISW

La Russie a pris en septembre 447 km2 aux Ukrainiens, accentuant le ralentissement entamé en août.

12h00 > « Pas de danger immédiat » à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, selon l’AIEA

La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l’armée russe dans le sud-est de l’Ukraine, ne présente pas de « danger immédiat » tant qu’elle fonctionne grâce à ses « générateurs diesel de secours », a estimé le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

« La plus grande centrale (nucléaire) d’Europe est privée d’alimentation externe depuis au moins une semaine, ce qui constitue de loin l’événement de ce type le plus long en plus de trois ans et demi de guerre » en Ukraine, a indiqué le chef de l’AIEA Rafael Grossi dans un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi.

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AFP

Ses déclarations interviennent après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé mardi «critique» la situation de la centrale, qui a perdu son alimentation électrique externe le 23 septembre pour la dixième fois depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.

Il s’agit de la plus longue coupure à Zaporijjia depuis que la Russie a envahi et pris le contrôle de la centrale nucléaire.

La direction de la centrale a informé l’AIEA que le site disposait encore de réserves de combustible pour plus de 10 jours de fonctionnement, selon le communiqué de l’agence.

«Si la centrale fonctionne actuellement grâce à ses générateurs diesel de secours (...) et qu’il n’y a pas de danger immédiat tant qu’ils continuent de fonctionner, il est clair que cette situation n’est pas viable en termes de sûreté nucléaire», a poursuivi M. Grossi.

«Aucune des deux parties n’aurait intérêt à un accident nucléaire (...) Je suis en contact permanent avec les deux parties dans le but de permettre le rétablissement rapide du raccordement de la centrale au réseau électrique», a-t-il souligné.

Moscou et Kiev se sont mutuellement accusés à plusieurs reprises de risquer une catastrophe nucléaire en attaquant le site et se sont renvoyé la responsabilité de la dernière panne d’électricité.

Les six réacteurs de la centrale, qui produisaient avant la guerre environ un cinquième de l’électricité de l’Ukraine, ont été arrêtés après la prise de contrôle par Moscou.

Mais la centrale a besoin d’électricité pour maintenir ses systèmes de refroidissement et de sécurité qui empêchent un accident nucléaire, comme la fusion du coeur des réacteurs par exemple.

Depuis le début de la guerre, Zaporijjia a connu de multiples menaces pour sa sécurité, notamment des bombardements fréquents à proximité, des coupures de courant répétées et des pénuries de personnel. Située près de la ville d’Energodar, le long du Dniepr, la centrale nucléaire est proche de la ligne de front.

Ce mardi 30 septembre

20h51 > La centrale nucléaire de Zaporijjia déconnectée depuis une semaine, Zelensky inquiet

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué mardi que la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes, était désormais déconnectée du réseau électrique ukrainien depuis sept jours consécutifs, jugeant la situation «critique» et potentiellement dangereuse.

«La situation est critique. En raison des attaques russes, la centrale a été coupée de son alimentation électrique et du réseau. Elle est alimentée en électricité par des générateurs diesel», a déclaré M. Zelensky dans son discours quotidien.

19h45 > Incursions russes en Europe: Poutine veut détourner l’UE de l’Ukraine

En multipliant les incursions dans le ciel européen, Vladimir Poutine cherche surtout à détourner l’attention de l’UE de l’Ukraine, et veut l’obliger à renoncer à aider Kiev, a affirmé mardi le Premier ministre estonien Kristen Michal à l’AFP.

Le président russe Vladimir «Poutine veut que nous parlions de nous-mêmes, pas de l’Ukraine, pas d’aider l’Ukraine, pas de repousser la Russie en Ukraine. Donc cela est assez clair», a-t-il expliqué dans un entretien avec l’AFP à Copenhague, à la veille d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne.

17h10 > Donald Trump se dit « déçu » de Vladimir Poutine

Le président américain Donald Trump s’est dit «déçu» mardi du président russe Vladimir Poutine dans un discours prononcé devant un parterre de généraux et d’amiraux convoqués de manière très inhabituelle mardi près de Washington. Le locataire de la Maison Blanche a toutefois laissé entendre qu’il restait confiant quant à une issue rapide du conflit en Ukraine.

Donald Trump s’est exprimé à la base militaire de la marine à Quantico, après le «ministre de la Guerre», Pete Hegseth. M. Trump a évoqué plusieurs sujets, dont notamment la guerre en Ukraine.

«Je suis déçu de Poutine», a-t-il déclaré. «Je lui ai dit : tu ne fais pas bonne impression. Cela fait quatre ans que tu mènes une guerre qui n’aurait dû durer qu’une semaine.»

Trump a toutefois ajouté qu’il continuait à croire que la guerre allait bientôt prendre fin. «Nous allons y arriver», a-t-il déclaré. «Nous l’avons déjà fait au Moyen-Orient, je pense que nous y parviendrons aussi en Ukraine.»

16h57 > Les Etats-Unis envoient du matériel antidrones au Danemark pour le sommet européen

Les Etats-Unis ont envoyé du matériel antidrones au Danemark pour les sommets européens des 1er et 2 octobre, a annoncé mardi le ministère danois de la Défense rejoignant les nombreux pays européens à offrir du soutien au Danemark après le survol de drones au-dessus du pays. «Nous sommes heureux et reconnaissants que les Etats-Unis soutiennent également le Danemark avec des capacités antidrones dans le cadre du prochain sommet», a écrit le ministère sur X.

15h46 : Ursula von der Leyen veut des mesures « immédiates » pour contrer les drones en Europe

Ursula von der Leyen veut des « mesures immédiates » pour créer « le mur antidrones » dans le cadre de la surveillance de l’Est de l’Europe. La présidente du Conseil européen a donné une conférence de presse mercredi à Bruxelles. Il faut agir « rapidement » et « en collaboration avec l’Ukraine et avec l’OTAN », a-t-elle ajouté.

Ces déclarations interviennent alors que les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se retrouvent mercredi à Copenhague, la capitale du Danemark, pour un sommet informel consacré à l’Ukraine et à l’Europe de la défense.

14h45 : la Tchéquie veut limiter l’entrée des Russes sur son territoire

Le gouvernement tchèque a déclaré mardi vouloir montrer l’exemple en devenant le premier pays de l’UE à limiter, avec effet immédiat, l’entrée sur son territoire à des Russes munis de passeports diplomatiques ou de visas d’affaires, invoquant des préoccupations de sécurité.

Cette mesure s’appliquera aux aéroports dans le pays. Les ressortissants russes accrédités auprès de l’ambassade à Prague resteront autorisés à entrer, a précisé le ministère tchèque des Affaires étrangères.

L’UE envisage d’imposer des restrictions strictes aux déplacements des diplomates russes dans l’espace Schengen.

14h38 : l’Ukraine envoie une mission militaire antidrones pour des « exercices » au Danemark

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé mardi l’envoi d’une équipe militaire au Danemark pour « partager l’expérience » de lutte contre les drones russes lors « d’exercices conjoints », après la multiplication d’incidents impliquant des drones en Europe.« Nos gars sont arrivés pour participer aux exercices conjoints avec les partenaires, qui pourraient devenir la base d’un nouveau système pour contrer les drones russes », a indiqué sur les réseaux sociaux M. Zelensky.

Cette annonce intervient avant un sommet de l’Union européenne prévu mercredi et jeudi au Danemark, pays où plusieurs incidents de mystérieux drones – suspectés par certains d’être russes – se sont produits récemment. Depuis le début de l’invasion russe en 2022, l’Ukraine subit presque quotidiennement des attaques de drones de combat impliquant parfois des centaines de ces appareils.

« L’expérience de l’Ukraine est aujourd’hui la plus pertinente en Europe », a fait valoir M. Zelensky. « Notre expertise, nos spécialistes et nos technologies (…) peuvent devenir un élément clé du futur Mur Européen contre les Drones », a-t-il ajouté.

La Pologne a de son côté annoncé lundi l’envoi au Danemark d’une équipe de militaires pour aider à sécuriser le sommet. Les autorités danoises « nous ont demandé de l’aide, en sollicitant la participation des soldats polonais », a indiqué le Premier ministre polonais Donald Tusk lors d’une réunion du gouvernement.

Ce lundi 29 septembre

12h45 : la France déploie des moyens antidrones pour le sommet de Copenhague

La France s’est jointe à d’autres pays européens en envoyant des moyens de lutte antidrones au Danemark pour sécuriser le sommet de l’UE mercredi et jeudi dans ce pays survolé depuis plusieurs jours par de mystérieux drones.

« Un détachement interarmées temporaire a été déployé au Danemark. Ce détachement, d’ores et déjà opérationnel, est composé de 35 personnes, d’un hélicoptère Fennec et de moyens actifs pour la lutte antidrones », selon un communiqué du ministère français des Armées.

Ces moyens s’ajouteront à ceux déjà promis par la Suède et l’Allemagne pour épauler la défense danoise.

Plusieurs vols de drones non identifiés ont été détectés depuis le 22 septembre au-dessus de sites sensibles danois ou norvégiens, comme des aéroports ou des bases militaires.

Les autorités judiciaires danoises ou l’Otan n’ont pas nommé qui serait à l’origine de ces survols, mais la Première ministre Mette Frederiksen a affirmé qu’» il y a un pays qui représente une menace pour la sécurité de l’Europe, et c’est la Russie ».

Le Danemark a interdit à partir de lundi les vols de drones civils sur son territoire pour assurer la sécurité du sommet européen, a annoncé dimanche le ministère des Transports.

La Russie est régulièrement accusée par plusieurs capitales européennes de mener une guerre hybride contre les pays soutenant l’Ukraine qui résiste à l’invasion russe, via des opérations clandestines, des actions d’ingérence numérique, ou en testant la réactivité des défenses militaires, dans le but de déstabiliser ou mettre à l’épreuve l’Europe et l’Otan.

Ces survols de drones en Scandinavie interviennent concomitamment avec des incursions aériennes russes dans le ciel de pays de l’Otan, en Pologne, en Roumanie, ou en Estonie.

12h24 : la Russie probablement à l’origine des survols de drones au Danemark

La Russie est probablement à l’origine des récents vols de drones au-dessus de plusieurs aéroports scandinaves, intervenus à quelques jours d’un sommet européen à Copenhague, a déclaré lundi le Premier ministre suédois Ulf Kristersson.

Des drones ont été aperçus à plusieurs reprises au Danemark et en Norvège depuis le 22 septembre, et ont provoqué de brèves fermetures de plusieurs aéroports.

« La probabilité que la Russie veuille envoyer un message aux pays qui soutiennent l’Ukraine est assez élevée », mais « personne ne le sait vraiment », a dit le Premier ministre suédois à la chaîne de télévision TV4. « Nous avons la confirmation » que les drones qui ont pénétré dans l’espace aérien polonais au début du mois de septembre étaient russes, a-t-il rappelé.

Concernant le Danemark et la Norvège, « tout pointe vers (la Russie), mais tous les pays sont prudents lorsqu’il s’agit de pointer du doigt un pays s’ils ne sont pas sûrs. En Pologne, nous savons qu’il s’agit bien de cela », a-t-il déclaré.

Des drones ont également été observés au-dessus de sites militaires danois samedi soir, pour la deuxième journée consécutive.

Copenhague doit accueillir un sommet de l’Union européenne mercredi et jeudi. Afin d’assurer la sécurité autour du sommet, le Danemark a annoncé dimanche qu’il fermait l’espace aérien à tous les vols de drones civils jusqu’à vendredi, afin que les drones ennemis ne soient pas confondus avec des drones légaux. Toute infraction pourra être punie d’une amende ou une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.

« Il y a un pays qui représente une menace pour la sécurité de l’Europe, et c’est la Russie », avait déclaré jeudi la Première ministre danoise, Mette Frederiksen.

Moscou a rejeté « fermement » toute implication. L’Otan a depuis renforcé sa « vigilance » et ses moyens dans la région de la Baltique.

11h33 : Viktor Orban minimise tout vol éventuel de drones hongrois en Ukraine, un pays « non souverain »

Le Premier ministre Viktor Orban a minimisé lundi le survol éventuel par des drones hongrois de l’espace aérien ukrainien, tout en estimant que son pays voisin en guerre n’était pas souverain, puisqu’il dépend de l’Occident.

«Que deux, trois ou quatre drones hongrois aient franchi la frontière ou non n’est pas le problème», a-t-il déclaré, disant «tendre à croire son ministre» de la Défense Kristof Szalay-Bobrovniczky, qui a nié les accusations. «Disons qu’ils aient volé quelques mètres dans le pays, et alors?», a-t-il ajouté dans un podcast animé par le porte-parole de son parti, affirmant que Kiev devrait plutôt «s’inquiéter des drones» russes «à sa frontière orientale». 

«L’Ukraine n’est pas un pays indépendant et souverain, c’est nous qui la maintenons à flot, donc elle ne devrait pas se comporter comme si elle l’était», a-t-il encore lancé. Selon lui, si «l’Occident décidait demain de ne plus donner un seul forint, l’Ukraine s’effondrerait». Le forint est la monnaie en circulation en Hongrie.

Vendredi, le président Volodymyr Zelensky avait affirmé que «des drones de reconnaissance probablement hongrois» avaient violé l’espace aérien de l’Ukraine. Samedi, le ministère hongrois de la Défense avait parlé «d’allégations totalement infondées».

Rare pays de l’Otan et de l’Union européenne à avoir renforcé ses liens politiques et économiques avec Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, la Hongrie partage environ 140 kilomètres de frontière avec la partie occidentale de l’Ukraine.

La Hongrie refuse d’aider militairement Kiev, paralyse ses négociations d’adhésion à l’Union européenne et entrave l’adoption des sanctions de l’UE contre la Russie. 

Les tensions entre Kiev et Budapest, déjà importantes auparavant, se sont accrues depuis le début de la guerre et Viktor Orban avait déjà dépeint l’Ukraine comme un état vassal auparavant.

10h39 : la Moldavie a choisi un « avenir européen » malgré la « pression » russe, salue l’UE

La victoire du camp pro-européen aux élections législatives en Moldavie envoie un « message fort et clair », en dépit de « l’ingérence » russe, a jugé lundi le président du Conseil européen Antonio Costa.

« Le peuple de Moldavie s’est exprimé et son message est fort et clair. Ils ont choisi la démocratie, la réforme et un avenir européen, face à la pression et à l’ingérence de la Russie », a affirmé M. Costa sur X. Le Conseil européen est une institution qui rassemble les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne.

« Aucune tentative de semer la peur ou la division n’a pu briser votre détermination », a déclaré de son côté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à l’adresse des Moldaves.

« Notre porte est ouverte et nous serons à vos côtés à chaque étape du chemin », a-t-elle ajouté sur X.

La Moldavie est officiellement candidate à rejoindre l’UE, mais les négociations, qui se déroulent en parallèle avec celles de l’Ukraine, sont bloquées en raison d’un veto de la Hongrie. Budapest s’oppose à une candidature de Kiev, jugeant que l’Ukraine en guerre, n’est de toute façon pas prête à adhérer à l’Union européenne.

Le parti pro-européen PAS de la présidente Maia Sandu a remporté avec un peu plus de 50 % des voix les législatives de dimanche en Moldavie, marquées par des accusations d’ingérence russe, selon les résultats officiels publiés lundi.

Le scrutin a notamment été assombri par les craintes d’achats de voix et de troubles, ainsi que par une « campagne de désinformation sans précédent » menée par la Russie, selon l’Union européenne.

Moscou a démenti ces allégations, tandis que l’opposition moldave, largement prorusse, a accusé le PAS d’avoir planifié une fraude.

10h36 : Zelensky affirme que la Russie « a échoué à déstabiliser la Moldavie »

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé lundi que la Russie avait «échoué à déstabiliser la Moldavie», au lendemain de la victoire du camp pro-européen aux élections législatives dans ce pays voisin.

«La Russie n’a pas réussi à déstabiliser la Moldavie même après avoir dépensé d’énormes ressources», a lancé M. Zelensky dans un discours par vidéo lors d’un forum sécuritaire à Varsovie. «L’influence subversive de la Russie ne s’étendra pas davantage en Europe», a-t-il ajouté.

9h51 : à Moscou, une femme et son petit-fils tués dans un incendie causé par une attaque de drones

Une femme âgée et son petit-fils de six ans ont été tués lundi dans un incendie provoqué par une attaque de drones ukrainiens dans la région de Moscou, a indiqué le gouverneur régional, Andreï Vorobiov.

Dans la nuit, « quatre drones ont été abattus par les systèmes de défense anti-aérienne à Voskressensk et Kolomna », deux localités dans la région de Moscou, a écrit M. Vorobiov sur Telegram.

À Voskressensk, cette attaque a provoqué la mort d’une femme de 76 ans et son petit-fils de six ans qui ont péri dans « l’incendie de leur maison », provoqué par la chute d’un drone, selon la même source.

Dans plusieurs autres maisons de cette ville, des vitres ont été brisées, des murs endommagés et l’éclairage des rues perturbé, a ajouté M. Vorobiov.

L’Ukraine attaque régulièrement la Russie avec des drones, en riposte aux bombardements russes massifs qui frappent le territoire ukrainien depuis le début de l’offensive à grande échelle lancée par les troupes russes en 2022.

Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé 595 drones et 48 missiles sur l’Ukraine, selon Kiev, faisant quatre morts dans la capitale ukrainienne et plus de 80 blessés à travers le pays.

6h48 : en Moldavie, le parti pro-européen PAS gagne les législatives avec plus de 50 % des voix

Le parti pro-européen PAS de la présidente Maia Sandu a gagné les législatives en Moldavie avec plus de 50 % des voix, selon des résultats officiels après dépouillement de 99,52 % des suffrages publiés lundi.

Le Parti Action et Vérité (PAS), au pouvoir depuis 2021, a obtenu 50,03 % des votes, devant le Bloc patriotique pro russe qui affiche un score de 24,26 %, selon ces résultats publiés par la Commission électorale centrale sur son site internet.

Ce dimanche 28 septembre

11h31 La Russie affirme avoir touché des cibles militaires

La Russie a affirmé dimanche avoir touché des cibles militaires en Ukraine lors des bombardements nocturnes qui ont fait, selon Kiev, au moins quatre morts et des dizaines de blessés parmi les civils. « Cette nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont mené une frappe massive contre des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien », a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Les autorités locales ukrainiennes ont fait état pour leur part de quatre morts, dont une fillette de 12 ans, dans les bombardements russes sur Kiev, la capitale.

10h13 Près de 500 drones et plus de 40 missiles, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky

« Des attaques bestiales, une terreur délibérée et ciblée contre des villes ordinaires – près de 500 drones et plus de 40 missiles, dont le Kinzhal (hypersonique) », a-t-il déclaré. L’offensive a duré près de douze heures et visait principalement la capitale, Kiev, mais plusieurs autres villes ont également été touchées.

Pour Zelensky, cette attaque massive, survenue juste après la clôture de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, est un signal clair : « Moscou veut continuer à combattre et à tuer, et ne mérite rien d’autre que la pression la plus forte au monde. » Il appelle ainsi la communauté internationale à renforcer les sanctions contre la Russie.

8h27 > Au moins trois morts dont une fillette de 12 ans dans les frappes russes à Kiev

Les bombardements russes sur Kiev pendant la nuit ont tué au moins quatre personnes dont une fillette de 12 ans, ont indiqué les autorités locales dimanche.

Une quatrième victime décédée a été retrouvée, a indiqué le chef de l’administration militaire de la capitale Timour Tkatchenko sur Telegram, après avoir fait état peu auparavant de trois morts dont une fillette de 12 ans et au moins 10 blessés.

08h10 > Une partie de l’espace aérien polonais fermé

Le média polonais Onet rapporte que l’espace aérien au-dessus des aéroports de Lublin et de Rzeszów, à l’est de la Pologne, près de la frontière avec l’Ukraine, a été temporairement fermé.

Cette mesure a été prise en raison d’« activités militaires imprévues », probablement en référence au « niveau de préparation maximal » déclaré préventivement par les forces armées polonaises samedi soir, en raison des frappes aériennes russes sur l’Ukraine.

08h00 > Les bureaux de vote ouvrent en Moldavie pour des législatives sous tension

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin à 07h00 heure locale (06h00 en Belgique) en Moldavie pour les élections législatives. Le scrutin pourrait voir ce pays voisin de l’Ukraine s’écarter de sa trajectoire pro-européenne actuelle pour se rapprocher de Moscou.

Signe de l’enjeu de ce scrutin au résultat incertain, chaque camp accuse l’autre de manipulation et de tentative d’intimidation. La présidente pro-européenne, Maia Sandu, dont le Parti Action et Solidarité (PAS) est en tête des sondages mais a perdu du terrain depuis sa large victoire en 2021, a sonné l’alarme en début de semaine. Elle a dénoncé les « centaines de millions d’euros » déversés par Moscou pour acheter des voix, orchestrer des campagnes de désinformation en ligne et organiser des violences.

Selon Igor Botan, directeur du centre de réflexion moldave Adept, la Moldavie n’a « jamais vu un tel niveau (d’ingérence étrangère) dans une campagne électorale » depuis son indépendance proclamée en 1991.

Des allégations récusées par la Russie, qui affirme que les autorités moldaves propagent une rhétorique anti-russe.

7H03 > La Russie a lancé dans la nuit de samedi à dimanche une attaque « massive » sur l’Ukraine

Kiev a dénombré des centaines de drones et missiles qui ont fait au moins dix blessés dans la capitale et la ville de Zaporijjia. « La Russie a lancé une nouvelle attaque aérienne massive sur les villes ukrainiennes pendant que les gens dormaient. Encore une fois, des centaines de drones et de missiles, détruisant des immeubles résidentiels et causant des victimes civiles », a affirmé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, sur le réseau social X.

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Le maire de la capitale, Vitali Klitschko, a pour sa part fait état de six blessés, dont cinq ont été hospitalisés après une attaque « massive ». La ville de Zaporijjia (sud-est) a, elle, été frappée « au moins quatre fois », d’après le gouverneur de la région éponyme Ivan Fedorov, qui a fait état de quatre blessés.

Kiev accuse Moscou d’avoir coupé dans cette région la centrale nucléaire d’Energodar, la plus grande d’Europe, et de chercher à la relier au réseau russe malgré les risques de sécurité. L’infrastructure a été conquise en mars 2022 par les troupes russes. De son côté, le ministère de la Défense russe a déclaré dimanche que 41 drones ukrainiens avaient été abattus dans la nuit.

Samedi 27 septembre

21h30 > La Russie a envoyé 92 drones en Pologne il y a deux semaines, affirme Volodymyr Zelensky

La Russie a envoyé un total de 92 drones en Pologne, il y a deux semaines, soit sensiblement plus que le nombre de drones qui avaient violé l’espace aérien polonais, a indiqué samedi le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse.

D’après le chef d’État ukrainien, l’Ukraine a abattu la plupart des drones, 19 d’entre eux ont ensuite atteint la Pologne. Lors de cet incident, les forces armées polonaises et celles de l’Otan ont abattu pour la première fois des drones militaires russes au-dessus du territoire de l’Alliance.

Selon Volodymyr Zelensky, l’Europe n’est actuellement pas en mesure de repousser les attaques de drones russes en cas d’urgence. Son pays est prêt à apporter son aide, a-t-il ajouté. L’Ukraine pourrait par exemple partager son expertise en matière d’unités mobiles de combat contre les drones.

Le président avait déjà proposé d’aider l’Europe en lui fournissant des armes, telles que des drones défensifs capables de détruire des objets volants.

19h30 > Toute attaque contre la Russie entraînerait une « réponse résolue », avertit Sergueï Lavrov

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a mis en garde samedi contre toute attaque envers son pays, qui entraînerait une « réponse résolue », alors que Donald Trump a appelé à abattre les avions russes en cas de violation de l’espace aérien de l’Otan.

« La Russie est presque accusée de planifier une attaque contre les pays de l’Alliance atlantique et de l’Union européenne », a-t-il déclaré à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU.

« La Russie n’a pas et n’a jamais eu de telles intentions. Mais toute agression contre mon pays entraînera une réponse résolue. Il ne doit pas y avoir de doutes sur ce point », a-t-il ajouté.

Après les incursions dans le ciel européen d’une vingtaine de drones et des trois avions de combat russes, les pays de l’UE cherchent à renforcer leur défense, principalement aux abords de la Russie. À ces incursions répétées vient s’ajouter le survol de mystérieux drones au Danemark, qui a contraint les autorités à fermer l’aéroport de la capitale pendant plusieurs heures en début de semaine.

16h12 > Zelensky dit que l’Ukraine a reçu un système antiaérien Patriot d’Israël

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé samedi que l’Ukraine avait reçu d’Israël un système antiaérien Patriot, un armement de fabrication américaine coûteux et essentiel pour repousser les attaques de missiles russes visant le pays.

« Un système israélien (Patriot) fonctionne en Ukraine, cela fait un mois qu’il fonctionne », a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse, sans préciser si Kiev l’avait acheté ou obtenu gratuitement.

En avril, le New York Times, citant des sources officielles américaines, avait affirmé qu’un système Patriot basé en Israël serait rénové puis envoyé en Ukraine, l’armée de l’air israélienne souhaitant se doter de matériel plus moderne.

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Photo News

Après le déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, Israël avait adopté une position neutre en ne sanctionnant pas la Russie, à la différence de beaucoup d’autres pays occidentaux.

Mais ses liens avec Moscou se sont ensuite distendus face au renforcement de l’alliance entre la Russie et l’Iran, qui est accusé d’avoir fourni des drones d’attaques au Kremlin, et la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza, condamnée par les autorités russes.

15h06 > Kiev accuse Moscou d’avoir coupé la centrale nucléaire de Zaporijjia du réseau électrique

L’Ukraine a accusé samedi la Russie d’avoir coupé la centrale nucléaire de Zaporijjia du réseau électrique ukrainien depuis quatre jours et de chercher ainsi à la « voler » en la rattachant au réseau sous contrôle russe, en dépit de risques pour sa sécurité.

« Nous exhortons toutes les nations préoccupées par la sûreté et la sécurité nucléaires à faire clairement comprendre à Moscou que son pari nucléaire doit cesser », a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, dans un message sur son compte X.

Vendredi

21h40 > La Pologne prolonge la protection des réfugiés ukrainiens, mais le soutien est limité

En Pologne, la loi accordant une protection temporaire aux réfugiés ukrainiens a été prolongée. Cette prolongation est intervenue à la dernière minute : la protection devait expirer fin septembre. Cependant, certains soutiens ont été réduits.

16h30 > Le Kremlin juge « dangereuse » l’idée d’abattre des avions russes après des violations de l’espace aérien de l’OTAN

Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a critiqué « des déclarations irresponsables sur la nécessité d’abattre des avions russes, qui sont, au minimum, imprudentes, irresponsables et entraînent des conséquences dangereuses », dans une interview à la télévision d’État russe.

16h > La Moldavie vote dimanche, sur fond de clivage entre pro-russes et pro-européens

Ces élections, qui verront s’affronter les camps pro-européen et pro-russe, se déroulent dans un climat tendu, avec des accusations d’ingérence russe généralisée.

15h12 > L’Ukraine soupçonne la Hongrie de vols de drones dans son espace aérien

L’Ukraine soupçonne la Hongrie d’avoir effectué des vols de drones de reconnaissance dans son espace aérien, a déclaré vendredi le président Volodymyr Zelensky.

« Les forces ukrainiennes ont enregistré des violations de notre espace aérien par des drones de reconnaissance, qui sont probablement hongrois », a déclaré M. Zelensky sur les réseaux sociaux.

12h30 > La Russie juge « irresponsable » les « menaces » de Zelensky de frapper le Kremlin

Le porte-parole de la présidence russe a jugé vendredi « irresponsable » les « menaces » de frappes contre le Kremlin formulées par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une interview diffusée la veille.

Le dirigeant ukrainien « balance des menaces à tout va, ce qui paraît assez irresponsable », a réagi Dmitri Peskov, questionné à ce sujet lors de son briefing quotidien auquel participait notamment l’AFP.

12h17 > La Russie utilise une tactique d’assaut par petits groupes, selon l’armée ukrainienne

Les troupes russes utilisent une nouvelle stratégie consistant à mener de nombreux assauts avec de très petits groupes de soldats afin de pénétrer les défenses ukrainiennes en utilisant moins d’hommes, a affirmé le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky.

« Depuis le début de l’été, les tactiques de l’ennemi ont changé », a-t-il dit à un groupe de journalistes, dont l’AFP jeudi, ses commentaires étant placés sous embargo jusqu’à vendredi.

Leur nouvelle stratégie, utilisée sur le front Est, consiste à utiliser « un grand nombre de petits groupes d’assaut » de 4 à 6 soldats chargés d’avancer aussi loin que possible sans être repérés, a-t-il expliqué.

Objectif : « paralyser » la logistique ukrainienne et « conquérir des territoires sans utiliser un grand nombre de soldats », a estimé le général Syrsky.

Cette stratégie sert aussi, selon lui, à « déclarer leur présence » et planter leur drapeau, revendiquant ainsi des avancées même si elles ne sont le fait que d’un petit groupe.

8h12 > De Wever contre l’idée de Merz sur les avoirs russes gelés

Le Premier ministre Bart De Wever a fermement rejeté l’idée du chancelier allemand Friedrich Merz d’utiliser les avoirs russes pour financer un prêt à l’Ukraine afin de résister à l’invasion russe.

« Saisir l’argent de Poutine et nous laisser les risques, ça ne va pas arriver, laissez-moi être clair là-dessus. +It ain’t gonna happen, das wird niemals passieren+ », a réagi le chef du gouvernement belge en marge de l’assemblée générale de l’ONU à New York.

Dans une carte blanche publiée dans le Financial Times, le chancelier allemand s’est dit favorable à l’idée d’utiliser des avoirs russes gelés – et pas seulement des bénéfices qui en découlent – pour accorder un prêt à l’Ukraine.

La majeure partie des plus de 200 milliards d’euros d’actifs russes gelés se trouve chez le dépositaire central Euroclear, à Bruxelles. Actuellement, les intérêts sur ces avoirs sont utilisés pour soutenir l’Ukraine.

7h03 > Un nouvel aéroport fermé après une alerte aux drones

Un nouvel aéroport danois a dû fermer dans la nuit de jeudi à vendredi à la suite d’une deuxième alerte aux drones en deux nuits, Copenhague disant faire l’objet d’une « attaque hybride » d’origine inconnue depuis le début de la semaine.

L’espace aérien au-dessus de l’aéroport d’Aalborg, dans le nord du Danemark, a dû être fermé jeudi soir en raison d’une alerte aux drones avant de rouvrir vers 00H35 (22H35 GMT) vendredi, a indiqué la police danoise.

La fermeture de l’aéroport a contraint un vol KLM en provenance d’Amsterdam à faire demi-tour et a entraîné l’annulation d’un vol Scandinavian Airlines au départ de Copenhague, selon les sites de suivi des vols et les sites web des compagnies aériennes.

À ce stade, les autorités n’ont toutefois pas formellement attesté la présence de drones.

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