Accueil Guerre en Ukraine

« Nous saurons d’une manière ou d’une autre… » : Donald Trump avertit que les deux prochaines semaines seront décisives pour la paix en Ukraine

Par RTL info avec Belga
Donald Trump affirme qu’il en saura davantage dans les deux prochaines semaines sur les chances de paix en Ukraine, alors qu’il tente d’organiser une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.

Donald Trump, qui veut réunir les présidents russe et ukrainien autour d’une même table, a dit jeudi dans une interview téléphonique qu’il en saurait davantage « dans les deux prochaines semaines » sur les chances de paix en Ukraine.

« Je dirais que dans les deux prochaines semaines nous saurons d’une manière ou d’une autre. Après cela, nous devrons peut-être adopter une approche différente », a déclaré le président américain, sans s’étendre davantage, à l’animateur conservateur Todd Starnes, qui lui avait demandé si la paix allait intervenir.

Donald Trump promet depuis sa campagne présidentielle l’an dernier de ramener la paix en Ukraine, plus de trois ans après l’invasion russe de février 2022.

Il a rencontré le président russe, Vladimir Poutine, vendredi sur une base militaire en Alaska, puis le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, accompagné de plusieurs dirigeants européens, lundi à la Maison Blanche.

Dans la foulée, Donald Trump a dit lundi préparer une rencontre bilatérale entre les chefs d’Etat russe et ukrainien, qui serait suivie d’un sommet à trois avec lui-même, mais la participation des deux belligérants semble loin d’être acquise.

« A l’heure actuelle, les signaux envoyés par la Russie sont tout simplement indécents. Ils essaient de se soustraire à la nécessité d’organiser une réunion », a accusé jeudi Volodymyr Zelensky.

La Russie a lancé dans la nuit de mercredi à jeudi une attaque massive sur l’Ukraine, utilisant 574 drones et 40 missiles, selon l’armée de l’air ukrainienne, un nombre record depuis la mi-juillet.

Vladimir Poutine semble avoir accepté le principe de cette rencontre, qu’il refusait jusque-là. Mais ni date ni lieu n’ont été annoncés, et Moscou a souligné mercredi qu’une telle rencontre devait être « préparée avec le plus grand soin ».

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Le fils d’Isabelle, 12 ans, abusé sexuellement par un employé dans une école de Charleroi : la famille est prise en charge dans un centre spécialisé

À Charleroi, le Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) interpellent et inquiètent. Plus d’un patient sur deux qui y est accueilli est mineur. Une proportion bien plus élevée que la moyenne nationale. Pour l’instant, difficile d’obtenir des réponses claires : les spécialistes eux-mêmes peinent à interpréter ces données. Dans ce contexte préoccupant, nous avons rencontré une maman dont le fils a été victime d’abus sexuels. Elle a accepté de nous confier son récit, un témoignage douloureux. La famille a été prise en charge dans le centre.