La Chine n’a jamais condamné Moscou pour son invasion du territoire ukrainien mais se présente comme une partie neutre et un médiateur potentiel dans le conflit.
Réunis à Paris, vingt-six pays ont convenu de participer à une « force de réassurance » destinée à accompagner un futur cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.
Vingt-six pays promettent un soutien militaire à l’Ukraine en cas de cessez-le-feu, mais l’attente se concentre sur l’engagement crucial des États-Unis, jugé indispensable pour dissuader une nouvelle offensive russe.
Il n’appartient pas à la Russie de « décider » si les Occidentaux peuvent ou non envoyer des troupes en Ukraine, a affirmé jeudi le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte.
La Russie a averti ce jeudi qu’elle refusait de discuter d’une quelconque « intervention étrangère » en Ukraine, « qu’elle qu’en soit la forme », alors que certains Européens se sont dits prêts à déployer des troupes dans le cadre d’un règlement du conflit.
Depuis l’Élysée, Emmanuel Macron a assuré mercredi que les Européens étaient « prêts » à offrir des garanties de sécurité à l’Ukraine une fois la paix signée. Aux côtés de Volodymyr Zelensky, le président français a souligné un engagement inédit de l’Europe, tout en mettant en doute la « sincérité » de la Russie.
Donald Trump a averti mercredi que « quelque chose se passerait » si Vladimir Poutine ne répondait pas à ses attentes sur l’Ukraine. Le président américain, dont les efforts de médiation restent infructueux, a souligné que sa réaction dépendrait de la décision du dirigeant russe.
Depuis Pékin, Vladimir Poutine a prévenu que la Russie atteindrait ses objectifs « par la voie militaire » en cas d’échec des négociations avec Kiev. Le président russe affirme que ses forces « sont à l’offensive sur l’ensemble du front ».
Donald Trump s’entretiendra jeudi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a précisé mercredi une haute responsable de la Maison Blanche, clarifiant des propos ambigus du président américain lors de la rencontre avec le président polonais Karol Nawrocki.
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé mardi que toute négociation de paix avec l’Ukraine ne pouvait se faire au détriment de la « sécurité » de la Russie.
Le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a déclaré lundi qu’aucun plan concret n’existait pour une rencontre trilatérale entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et Donald Trump.
En août, l’armée russe a conquis près de 600 km² supplémentaires en Ukraine, selon l’ISW. Une progression toujours rapide, mais moins marquée que le mois précédent, alors que les initiatives diplomatiques menées sous l’impulsion de Donald Trump peinent à produire des résultats concrets.
En exil en Russie depuis sa chute en 2014, l’ancien président ukrainien prorusse Viktor Ianoukovitch est réapparu lundi dans une vidéo diffusée par Ria Novosti. À 75 ans, il y fustige l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan, qu’il qualifie de « catastrophe ».