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Il n’y a pas encore de percée dans les discussions entre la Commission européenne et les autorités belges au sujet de l’utilisation d’actifs russes gelés, en faveur d’un prêt à l’Ukraine, a-t-on appris vendredi après des discussions techniques.
Des responsables au sein de la Commission ont reçu vendredi matin une délégation belge pour discuter spécifiquement de ce sujet. La discussion a été constructive, sans permettre cependant de dissiper les inquiétudes juridiques et financières avancées par la Belgique.
La Commission souhaite proposer un moyen d’utiliser les avoirs gelés de la Banque centrale de Russie, hébergés chez Euroclear en Belgique, pour une aide financière à court et moyen terme à l’Ukraine. Il est question d’un prêt de réparation de 140 milliards d’euros.
La Belgique est cependant réticente. Le Premier ministre Bart De Wever l’a déjà clairement montré le mois dernier lors d’un sommet avec ses homologues des 27. Il veut s’assurer d’une base légale suffisamment solide, et être certain que tous les autres Etats membres s’engagent à supporter les risques financiers.
















