Accueil Actu Monde International

Pour l'ONU, "nous vivons le moment le plus dangereux au Moyen-Orient depuis des décennies"

Ce mardi, l'émissaire de l'ONU Tor Wennesland a partagé ses grandes inquiétudes concernant la situation à Gaza. Pour lui, "nous vivons le moment le plus dangereux au Moyen-Orient depuis des décennies". 

Le Moyen-Orient vit le "moment le plus dangereux" depuis "des décennies", s'est alarmé mardi l'émissaire de l'ONU pour la région Tor Wennesland devant le Conseil de sécurité des Nations unies.

Nous vivons le moment le plus dangereux au Moyen-Orient depuis des décennies

"Nous sommes entrés dans la deuxième année de ce conflit horrible et la région est sur le point d'une nouvelle grave escalade. La violence dans les Territoires palestiniens occupés et la région plus largement ne montre aucun signe d'apaisement", a-t-il déclaré. "Nous vivons le moment le plus dangereux au Moyen-Orient depuis des décennies", a-t-il estimé, évoquant la guerre à Gaza, le Liban, l'Irak, le Yémen, la Syrie ou encore "les escalades" entre Israël et l'Iran.  

"Tous les efforts, de la part de nous tous, doivent être faits pour permettre une désescalade de la situation et mettre en place une trajectoire différente vers plus de paix et de stabilité dans la région", a-t-il insisté.

Ce que j'ai vu défie l'imagination   

Il s'est en particulier inquiété de la situation à Gaza. "La semaine dernière, j'étais à nouveau à Gaza et ce que j'ai vu défie l'imagination", a-t-il lancé, décrivant les destructions, les milliers de personnes vivant dans des abris de fortune et n'ayant "nulle part où aller alors que l'hiver approche".  

Il a réclamé un "changement fondamental" pour améliorer l'accès à l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée par Israël, tout en appelant de nouveau à la libération des otages détenus par le Hamas.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"Je me sens en accord avec mes convictions": comme Stéphane, de nombreux Belges font le choix de se débaptiser après les déclarations du pape

Il y a près de cinq semaines, la Belgique accueillait le pape. Le Souverain Pontife avait suscité la polémique chez nous avec ses propos sur l’avortement et le statut des femmes. Conséquence: aujourd’hui, plusieurs centaines de Belges souhaitent se faire débaptiser. Pourquoi prendre une telle décision ? Que représente la démarche aux yeux de l’Église ?  Société