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Quelle est la position du pape Léon XIV à propos de la place des femmes ou des fidèles LGBTQIA+ dans l’Église ? Il répond clairement

Par RTL info avec Belga
Le pape Léon XIV exclut tout changement doctrinal à court terme sur la place des femmes et des fidèles LGBTQIA+ dans l’Église, tout en affirmant vouloir poursuivre l’ouverture amorcée sous François.

Le pape Léon XIV a exclu jeudi tout changement doctrinal à court terme concernant la place des femmes ou des fidèles LGBTQIA+ dans l’Église. Dans un entretien publié jeudi dans un livre au Pérou, le souverain pontife semble vouloir rassurer les croyants qui s’étaient sentis heurtés par l’approche de son prédécesseur, François.

Léon XIV a abordé les nombreux défis auxquels l’Église est confrontée. Le souverain pontife ne paraît pas vouloir engager de réorientation fondamentale. Une position qui peut être perçue comme un message adressé aux fidèles d’orientation plus conservatrice, qui estimaient que François modernisait l’Église trop rapidement.

Ainsi, Léon XIV affirme « ne pas avoir l’intention, à court terme, de modifier l’enseignement de l’Église » sur la question de l’ordination des femmes au diaconat. Il ajoute toutefois vouloir « poursuivre le chemin de [son] prédécesseur », en nommant des femmes à des postes de direction à différents niveaux de l’Église.

Concernant la question « très sensible et polarisante » de l’accueil des fidèles LGBTQIA+ au sein de l’institution, Léon dit s’aligner sur l’ouverture prônée par François envers « tous, tous, tous ». Il rejette en revanche toute évolution doctrinale, comme la reconnaissance du mariage homosexuel. « Je pense que la doctrine de l’Église restera inchangée », a-t-il déclaré dans l’ouvrage d’entretien.

« Tout le monde est invité, mais je n’invite personne en fonction de son identité particulière », a encore souligné le pape. La famille traditionnelle, que Léon définit comme composée d’un père, d’une mère et des enfants, doit selon lui être « reconnue et renforcée à nouveau ».

La question des violences sexuelles est également abordée. L’Église doit soutenir les victimes avec « une compassion authentique et profonde ». Cette problématique ne doit toutefois pas « devenir la priorité de l’Église », a poursuivi le souverain pontife.

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