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Trois personnes ont été arrêtées et ont avoué le meurtre, a par ailleurs précisé dans un communiqué la police de l’État du Bihar, dans le nord-est de l’Inde, pays touché par le crash violent d’un avion il y a peu.
Le principal accusé croyait que la mort récente de son fils avait été causée par l’une des personnes assassinées, l’accusant « lui et sa famille de pratiquer la sorcellerie », poursuit la police dans son communiqué.
« Après avoir battu à mort les victimes, les auteurs ont chargé les corps dans un tracteur et les ont jetés dans un lac », indique-t-elle.
Trois femmes, dont une âgée de 75 ans, sont parmi les personnes massacrées.
Les meurtriers et leurs victimes appartenaient à la tribu des Oraon, présente dans le Bihar, État le plus pauvre d’Inde et région majoritairement hindoue de 130 millions d’habitants.
Malgré des campagnes menées contre ce type de superstitions, les croyances dans la sorcellerie restent répandues dans les zones rurales en Inde, particulièrement dans les communautés tribales isolées.
Certains États, dont le Bihar, ont adopté des lois pour tenter de réduire la criminalité visant les personnes accusées de sorcellerie.
Les femmes sont les principales cibles de ce type d’accusations.
Plus de 1.500 personnes, des femmes dans leur immense majorité, ont été tuées en Inde pour des suspicions de sorcellerie entre 2010 et 2021, selon le Bureau national des archives criminelles.
Si certains croient vraiment aux sciences occultes, les criminels ont parfois d’autres motivations pour passer à l’acte, y compris pour usurper les droits des victimes sur leurs terres et leurs propriétés.



















