Accueil Actu Monde International

Un ancien athlète français provoque l'indignation après des propos comparant Benjamin Netanyahu à... Adolf Hitler

L'ancien coureur français Mahiedine Mekhissi, triple médaillé olympique, a comparé sur X (ex-Twitter) le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu à Adolf Hitler et qualifié les Occidentaux de "collabos", propos qui ont été condamnés par la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera.

"Adolf Hitler, c'est un enfant de chœur à côté de Netanyahu! L'Occident de vrais collabos", a publié sur le réseau social le spécialiste du 3000 m steeple, qui a annoncé sa retraite en début d'année, accompagnant son message de hashtags, dont #Nazisrael #GazaGenocide ou #IsraeliNewNazism.

Sa publication a suscité de nombreux commentaires indignés sur le réseau social. Amélie Oudéa-Castéra a affirmé qu'elle était "profondément choquée par de tels propos, en ces circonstances tragiques".

"Ces comparaisons funestes flirtent avec tout ce qu'il y a de plus nauséabond et vous éloignent tellement des valeurs universelles de paix que le sport défendra toujours comme des valeurs de l'olympisme que vous avez su incarner pour tant de nos compatriotes", a-t-elle poursuivi.

"Et dire que cet individu a porté le maillot de l'équipe de France! J'ai honte pour notre ville... quel naufrage!", a déploré sur X Arnaud Robinet, le maire (Horizons) de Reims, dont Mahiedine Mekhissi est originaire.

L'athlète, âgé de 38 ans, a remporté deux médailles d'argent sur 3000 m steeple en 2008 à Pékin et en 2012 à Londres ainsi qu'une médaille de bronze en 2016 à Rio de Janeiro. Il est également quadruple champion d'Europe sur cette même distance (2010, 2012, 2016, 2018) et sur 1500 m (2014).  

Israël a lancé une guerre pour "anéantir" le Hamas en représailles de l'attaque sanglante sans précédent perpétrée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien, dont les commandos ont tué au moins 1400 personnes, en majorité des civils israéliens, en bordure de la bande de Gaza, selon les autorités israéliennes qui assurent qu'au moins 240 otages sont encore retenus dans la bande de Gaza.

Plus de 8500 Palestiniens ont été tués depuis le début des bombardements incessants menés par l'armée israélienne sur la bande de Gaza, selon un bilan du ministère de la Santé du Hamas.
 

À lire aussi

Sélectionné pour vous