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Le sous-marin Novorossiisk, mis en service en 2013, a été repéré vendredi dernier près de Gibraltar par des experts en renseignement maritime. Peu après, la chaîne Telegram russe d’opposition Tchéka-OGPU a révélé des documents officiels décrivant une situation critique à bord.
Selon ces informations, «suite à des dommages au système de carburant, du carburant s’écoule directement dans la cale». L’équipage, dépourvu de pièces de rechange et de spécialistes qualifiés, ne parviendrait pas à résoudre le problème. La concentration de carburant représenterait un risque imminent d’explosion.
Une course contre la montre
Pour tenter d’éviter le pire, le Novorossiisk devrait rejeter une partie de son carburant en mer, en attendant l’arrivée d’un remorqueur russe. Si cette opération de fortune réussit, le sous-marin pourrait rejoindre Saint-Pétersbourg afin d’y subir des réparations.
Cet incident n’est pas isolé. Selon le média biélorusse d’opposition Charte 97, la Marine russe accumule les accidents. En août 2025, le navire lance-missiles Vyshniy Volochok a percuté un pétrolier civil, subissant de lourds dégâts. Le commandement avait alors imputé l’accident à une supposée attaque de drone.
La flotte russe est aussi la cible régulière des forces ukrainiennes. Le 10 septembre dernier, un navire de soutien d’une valeur estimée à 60 millions de dollars aurait été «mis hors de service» en mer Noire après une frappe de Kiev. Plusieurs pétroliers soupçonnés de transporter du pétrole russe ont par ailleurs été endommagés par des explosions, probablement causées par des mines ukrainiennes.


















