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L’escalator était en panne, mon prompteur aussi et l’ONU ne sert à rien. Voilà ce qu’on pourrait retenir du discours de Donald Trump à New York. En s’exprimant depuis cette tribune, certains sont entrés dans l’histoire, Trump, lui, a raconté des histoires…
Exemple : « J’ai mis fin à sept guerres et je n’ai même pas reçu un coup de fil pour m’aider à finaliser les accords de paix. Tout ce que j’ai eu, c’est un escalator qui s’est arrêté au milieu et un téléprompteur qui ne fonctionne pas. Voilà les deux choses que j’ai eues. Merci beaucoup ! »
On cherchera en vain les conflits qu’il a réglés, en tout cas, ni l’Ukraine, ni Gaza. Quant à ses problèmes de prompteur, ça lui a permis d’improviser pendant 55 minutes, soit largement plus que le créneau qui lui était attribué (15 minutes, NDLR), mais quand on est le maître du monde, on n‘a que faire d’un temps de parole.
Une attaque désinhibée contre l’ONU et l’Europe
Dans ce long discours qui s’adressait davantage à ses électeurs qu’à son auditoire, il a fustigé l’immigration et les politiques environnementales. À ses yeux, l’Europe est envahie par des forêts d’éoliennes. Ce qui lui a permis de dire une énormité, « les Chinois vous en vendent mais n’en installent pas chez eux », ce qui est faux… C’est sûrement ce qu’il appelle une vérité alternative.
Comme aurait pu dire en italien la sublime Claudia Cardinale qui vient de nous quitter : si non e vero e bene trovato… Si ce n’est pas vrai, c’est bien trouvé, sauf qu’on attend du président des États-Unis autre chose que des calembredaines. Et s’il rêve toujours de décrocher le prix Nobel de la paix, il a plus de chance de triompher dans le concours de la petite blague. Mais ça ne fait rire personne surtout quand il conteste le budget alloué par l’ONU aux migrants. « 375 millions de dollars qui servent à aggraver le problème, qui soutiennent l’arrivée de masses humaines dangereuses » avec une menace qu’il n’a pas proférée mais que tout le monde a devinée, la baisse de la contribution des États-Unis au fonctionnement de l’ONU.
Vos pays vont droit vers l’enfer, ruinés par l’immigration
Or, cette contribution représente 22 % du budget de l’organisation. Quant aux Européens, il nous a habillés pour l’hiver. « Vos pays vont droit vers l’enfer, ruinés par l’immigration ». « Vous faites ça parce que vous voulez être gentils, vous accueillez des gens que vous n’avez jamais vus et qui n’ont rien de commun avec vous. Vous voulez être « politiquement correct », mais vous détruisez votre héritage »… Comme on dit, avec des amis comme ça, on n’a pas besoin d’ennemi !


















