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Le solde brut à financer de la Wallonie, soit la différence entre les recettes et les dépenses, s'élève, dans le budget 2024, à 2,976 milliards d'euros, en amélioration de 165 millions par rapport à l'initial 2023, a annoncé le gouvernement wallon, dimanche matin, à l'issue du conclave budgétaire.
Le solde de financement SEC, lui, atteint 2,209 milliards, à comparer aux 2,577 milliards de l'année passée. Quant aux dépenses courantes - hors dépenses liées à la relance, au covid, aux inondations, à la guerre en Ukraine et à l'énergie - elles reviennent à l'équilibre, comme prévu dans l' accord de gouvernement.
"Dès le début du conclave, le gouvernement wallon s'était fixé quatre objectifs : pas de nouvelle taxe; garantir la soutenabilité de la dette wallonne et le retour à l'équilibre - hors dépenses uniques et exceptionnelles -; renforcer les efforts et économies structurels et renforcer les investissements de relance. Au prix d'un travail collégial, sérieux et responsable, nous avons atteint tous nos objectifs", s'est félicité, au cours d'une conférence de presse, le ministre-président régional, Elio Di Rupo.
Contestation au PTB
"Si Elio Di Rupo dit qu'il n'y aura pas de nouvelles taxes pour 2024, c'est parce qu'il a déjà pris l'argent dans la poche des travailleurs et des travailleuses", a réagi dimanche le PTB après la présentation du budget wallon pour 2024.
Dans le collimateur du parti d'extrême gauche: les taxes sur les déchets "en constante augmentation", la réforme de la taxe de mise en circulation qui impactera les familles, la hausse annoncée des titres-services ou encore celle du précompte immobilier. Quant aux efforts structurels - quelque 500 millions depuis 2022 -, ils ont été réalisés "sur le dos des citoyens", avec des conséquences "très concrètes", notamment au sein de l'administration régionale, poursuit le PTB.
Et le parti d'avancer ses propres recettes pour réaliser des économies n'impactant pas les Wallons: réduction du salaire des mandataires et fin des cadeaux aux multinationales "profiteuses de crise".
Pédophile
Mi Mimalo