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Des militaires dans les rues de Bruxelles ? Pas avant plusieurs mois... et sous plusieurs conditions

Par RTL info avec Belga
Les patrouilles mixtes composées de policiers et de militaires à Bruxelles, prévues pour renforcer la sécurité dans les zones sensibles, ne pourront être mises en place avant le 8 avril 2026. Theo Francken explique que le cadre juridique nécessaire, basé sur le nouveau Code pénal et le code de la Défense, doit encore être validé par les instances légales avant toute intervention.

Le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin (MR) a présenté la semaine dernière son « Plan pour les Grandes villes », visant à renforcer la lutte contre la criminalité liée aux drogues. À Bruxelles, il souhaite déployer dès que possible des patrouilles mixtes composées de policiers et de militaires dans les zones sensibles. Un accord aurait été conclu avec le ministre de la Défense Theo Francken (N-VA). Cette mesure pourrait également être étendue à d’autres grandes villes qui en feraient la demande.

Mais selon M. Francken, cela ne sera possible qu’à partir du 8 avril 2026. « C’est à cette date que le nouveau code pénal entrera en vigueur. Et le code de la défense est rédigé sur la base d’un article de celui-ci », a déclaré M. Francken. Ce code de la défense doit encore être discuté au sein du gouvernement, le Conseil d’État doit encore se prononcer et il devra ensuite être débattu au Parlement.

M. Francken ne veut pas que des soldats patrouillent dans les rues sans pouvoir intervenir. « Ce serait tout simplement dangereux. Il faut un cadre juridique qui permette de fouiller, de demander une carte d’identité ou, si nécessaire, de menotter des personnes. C’est essentiel. Cela n’a pas été autorisé après les attentats terroristes. Et nous ne le ferons plus. ’Not under my watch’ (ndlr : pas sous ma responsabilité) », a-ajouté.

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