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« J’ai été arnaquée » : Françoise a donné des étrennes à de « faux éboueurs », comment éviter ce piège ?

Par RTL info avec Roxane Josse
Qui dit fin d’année, dit traditionnelle période de collecte des étrennes par les éboueurs. Mais certaines personnes malhonnêtes en profitent pour se faire passer pour les travailleurs et prendre de l’argent aux citoyens. C’est le cas de Françoise qui habite à Bruxelles et qui estime s’être fait arnaquer.

« J’ai été arnaquée par des collecteurs d’étrennes pour les poubelles », nous a interpellés Françoise via le bouton orange Alertez-nous. « Comment distinguer les vrais des faux éboueurs ? Combien de collectes sont autorisées ? », poursuit-elle. Françoise se demande aussi s’il ne serait pas plus simple de ne faire qu’une seule collecte de tous les types de poubelles.

Il est difficile de définir de vrais critères puisque les règles qui encadrent les collectes diffèrent selon les agences de propreté et les intercommunales. Certaines sociétés interdisent le porte-à-porte de ses éboueurs, et d’autres l’autorisent.

Des indices reconnaissables

Du côté de Bruxelles Propreté, par exemple, le personnel ne peut organiser de collecte qu’entre le 6 et le 19 décembre, et s’organise pour ne passer qu’une seule fois par foyer. Les vœux sont présentés en dehors des heures de travail, mais jamais après 20 heures. Aussi, les équipes sont munies d’un document officiel.

Sachez que dans la plupart des cas, les collectes se font en fin de journée, mais jamais tard le soir. Vous pouvez demander à vérifier l’identité de l’agent. Ce dernier est normalement muni d’un document qui atteste de son appartenance à l’entreprise. Les collecteurs sont généralement en habit de travail pour être identifiables.

Un geste volontaire

Et la police rappelle qu’aucun citoyen n’est obligé de donner des étrennes, il s’agit d’un geste volontaire. Si vous avez un doute, fermez votre porte et contactez le 101.

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