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À Bruxelles, le « facilitateur » a commencé ses rencontres ce matin. Yvan Verougstraete, président des Engagés, est chargé de rouvrir la discussion pour former une majorité dans la capitale…
Yvan Verougstraete, fraîchement nommé « facilitateur » a donc la tâche de relancer l’étincelle afin de former un gouvernement à Bruxelles. Il commence ce lundi une série de rencontres avec les partis bruxellois, à l’exception du Vlaams Belang.
L‘objectif est assez simple : trouver des partis capables de former ce gouvernement régional. « On ne peut pas dire que pour le moment les politiques bruxellois ont été très efficaces. Après 435 jours, soit un an, deux mois et neuf jours, le blocage est total », rappelle notre journaliste politique Loïc Parmentier.
C’est dans ce contexte difficile qu’arrive aujourd’hui le « facilitateur », président des Engagés, Yvan Verougstraete, va rencontrer tous les responsables politiques régionaux, sauf l’extrême droite flamande. Au programme ce matin, Elke van den Brant, négociatrice pour Groen. Cet après-midi, place à Vooruit, les socialistes flamands.
Seulement, après plusieurs tentatives depuis plus d’un an, pourquoi cette initiative particulière fonctionnerait-elle mieux que toutes les autres ? « Je pense qu’il y a l’urgence aujourd’hui, il y a le besoin d’y arriver. Il y a la volonté de l’ensemble des Bruxellois d’arriver à une solution. Il est plus que temps de le faire. En partant peut-être de quelque chose de plus centriste, équilibré, que l’on construit ensemble, ça nous donne l’opportunité d’y arriver », note le facilitateur en personne.
« Si tout le monde laisse tomber ces vétos, si on arrête de discuter si c’est avec ou sans la N-VA, avec ou sans tel ou tel, on peut vraiment faire un projet, un projet pour Bruxelles qui trouve l’équilibre entre les différentes parties », réagit Elke Van Den Brandt.


















