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Dans la nuit Etterbeekoise la semaine dernière, une explosion… et quelques secondes plus tard, un suspect quitte les lieux en trottinette. Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche : pas de victimes, pas de blessés, mais une attaque qui inquiète.
« C’était vraiment une forte explosion, comme une bombe. Moi, je me suis réveillé et c’était : Poutine a décidé de commencer. Vraiment, je pensais ça », explique un riverain.
Sur les lieux avec le bourgmestre d’Etterbeek, celui-ci explique que toutes les pistes sont ouvertes : règlement de compte, dans le milieu de la drogue, conflits personnels, très mauvais plaisantins… Mais reste ce niveau de violence qui n’existait pas il y a encore quelques années. « Ce comportement-là, d’utiliser des engins explosifs, ce n’est pas fréquent, peut-être deux fois par an, mais avant, il n’y avait pas ça ».
Autre signe d’aggravation avec Julien Moinil, procureur du roi de Bruxelles et son combat contre le narcotrafic. Il est désormais sous protection policière approchée. Pas de commentaire de sa part, mais ce n’est pas de nature de partager ce magistrat comme il l’expliquait sur les antennes de RTL tvi, il y a quelques semaines. « Je mène ce combat pour les citoyens, pour que les gens puissent se réveiller tranquillement, aller au travail tranquillement, sans se faire agresser.
Des magistrats sous protection, cela n’étonne pas l’actuel procureur général de Bruxelles, Frédéric Vanleeuw, qui y voit le pouvoir grandissant des trafiquants de drogue. « Le problème, c’est qu’il y a tellement d’argent en jeu qu’à un certain moment, les criminels mettent beaucoup la pression. On n’en est pas encore là, heureusement, mais on en arrive à un modèle sud-américain de criminalité.
Le procureur du roi de Bruxelles, désormais sous protection, avait lancé un plan global de lutte contre le trafic de drogue en février dernier.


















